les règles générales de la langue française pour les élèves de 6ème année

DICTéE - RéDACTION
Dictée, démarches, relire, genre, nombre,
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Conseils

Ø  Écouter attentivement
Ø  Se concentrer sur le sens des phrases : qui est qui, qui fait quoi, quelles sont les relations entre les éléments des phrases dictées
Ø  Pour chaque verbe repérer, retrouver son infinitif (en contrôlant sa pertinence par rapport au sens !) et déterminer à quel temps il est conjugué, à quelle personne (quel est son sujet ?)
Ø  Pour chaque nom, vérifier son déterminant et contrôler que les adjectifs qui  lui sont liés aient le même genre (masculin/féminin) et le même nombre (singulier/pluriel)
Ø  Faire résonner les sons de chaque phrase dans votre tête ; repérer ceux qui sont source de fautes fréquentes (homophones) :
    le son /s/ qui peut s’écrire ss, t, c, ç, s
    les sons /é-è/ pas toujours faciles à cerner et qui peuvent s’écrire e, é, è, ê, ai, ais, ait, es, et, est, er…
    le son /la/ qui peut s’écrire la, l’a, l’as, là ainsi que ta, t’a, t’as, mon, m’ont, …
Ø  Repérer tous les participes passés et l’auxiliaire qui leur est lié et faire les accords nécessaires
Ø  Relire en regardant attentivement la ponctuation, les majuscules, les coupures des mots en fin de ligne (voir fiches 9, 10, 12, 13)
Ø  Relire en contrôlant les accents
Ø  Relire en s’arrêtant sur chaque mot et en réfléchissant à la famille de ce mot
Ø  S’il est autorisé, évidemment, le dictionnaire est très utile. Pour la rédaction, son usage intensif est vivement conseillé ainsi que la recherche de synonymes.



L’Alphabet
Lettres, voyelles, consonnes, alphabet, forme orale, forme écrite, minuscule, majuscule, fréquence
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Les mots français ont deux formes : une forme orale, celle qu’on entend et une forme écrite, celle qu’on peut lire.
Pour écrire l’ensemble des mots, 26 lettres se trouvent à notre disposition.
·         minusculesElles sont soit minuscules,



·         soit majuscules :                      LES MAJUSCULES
Les 6 voyelles sont : a, e, i, o, u, y, parfois munies d'un accent (é è à, etc.).
Les 20 consonnes sont : b, c, d, f, g, h, j, k, l, m, n, p, q, r, s, t, v, w, x, z.

Fréquences : Dans la langue française, certaines lettres apparaissent plus fréquemment que d’autres.
Classement de lettres selon leur fréquence d’apparition :
E S A I N T R L U O D P C M É V G F B Q H À X È J Y Ê Z Ì Ç K Â Ô Û W
Classement des groupes de 2 lettres : ES DE LE EN RE NT ON ER TE EL AN SE ET LA AI IT ME OU EM
Classement des groupes de 3 lettres :  ENT  LES  EDE  DES  QUE  AIT  LLE  ION  EME  RES  RES  MEN ANT  TIO  PAR
LES SYLLABES
Mots, syllabes, césure, couper
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Les lettres entre elles forment des syllabes. Chaque syllabe contient au moins 1 voyelle ; certaines syllabes ne sont composées que d'une lettre.
Qu'est-ce qu'une syllabe ? Une syllabe est un groupe de sons que l'on prononce par une seule émission de souffle. Elle est composée soit d'une voyelle seule, soit d'une voyelle et d'une ou plusieurs consonnes.
 




Séparer correctement les mots en syllabes est nécessaire pour placer correctement ses accents ou séparer les mots en fin de ligne.
Quelques petits trucs :
·         Deux consonnes semblables : on les partage : ef-fet, ar-rêt...
·         Deux consonnes différentes : on les partage, sauf à la fin d'un mot : as-pect, ab-sen-ce...
·         Trois consonnes différentes : on les partage après la deuxième consonne : cons-cien-ce, obs-ti-né, comp-ter, sauf quand on a "ph", "ch", "th", "gn" : mar-cher, as-phy-xie,  é-chan-ger, é-lé-phant, a-thée, mon-ta-gne…
On ne sépare jamais :
> Le h, le l ou le r de la consonne qui les précède : vivre, acheter, reprendre, regret, stable, inclus…
> Deux ou trois voyelles : théâ-tre, oa-sis, ré-gion, es-pion, bout, as-seoir, beau-té.



Les GROUPES DE mots – LES PHRASES
Groupe, nature, classe, espèce, nom, adjectif, adverbe, préposition, déterminants, infinitif, …
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On utilise toutes sortes de mots pour faire des phrases. Chacun de ces mots a une valeur grammaticale (classe) et une valeur syntaxique (= son sens). La place des mots dans la phrase et leurs catégories ont une influence sur le sens.
Ainsi : avec les mots le, l’homme, lit, livre, on peut écrire :              a) L’homme lit le livre
                                                                                                      b) L’homme livre le lit
Ces deux phrases ont un sens complètement différent. La valeur grammaticale des mots (la classe, la nature) est différente dans les deux phrases : Les mots « lit » et « livre » peuvent appartenir  à plusieurs catégories.
o    Le lit, le livre sont des noms
o    lit (il), livre (il) sont des formes des verbes lire et livrer au présent. Lorsqu’on lit ou qu’on écrit, il est important de bien tenir compte de la valeur grammaticale des mots.
Trouve plusieurs valeurs (grammaticales ou de sens) et sens aux mots suivants : Bouche, ferme, sort, fils, planche, prise, lui…
Pour jouer un rôle dans la phrase (GNS-V-CV-CP), les mots sont rarement seuls ; ils s’associent à d’autres mots. Le mot principal est le mot noyau du groupe, il lui donne son nom. Les principaux groupes de mots sont :
·         Le groupe nominal                      Fellini voulait tourner un très grand film. Le dernier est inachevé
·         Le groupe de l’adjectif                Ce film est triste à pleurer.
·         Le groupe prépositionnel            En raison du succès rencontré, ce film resta longtemps à l’affiche
·         Le groupe de l’infinitif                 Vivre de petits plaisirs semble sage
·         Le groupe de l’adverbe               Ce film passe très probablement en V.O.
·         La phrase subordonnée              Puisque c’est un bon film, j’irai le voir.

Les mots (I)
Famille, nom, pronom, adjectif, verbe, préposition, déterminants, catégorie, fonction, classe, radical …
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Un mot est un ensemble de lettres qui ont un sens. Il correspond généralement à une unité de sens bien précise ; mais cela n'est pas toujours vrai car parfois il contient plusieurs éléments porteurs de sens.
·         mangerons contient trois éléments porteurs de sens :
    • mange - (radical du verbe manger),
    •  - r (marque du futur) et
    •  - ons (marque le nous).

D'un autre côté, certains groupes de mots ne sont porteurs que d'un seul sens : machine à laver la vaisselle

Chaque mot appartient à une (ou plusieurs) classes et joue un rôle dans la phrase.
Famille de mots :  Une famille de mots est régulière quand son radical ne change pas et est irrégulière si le radical présente des variations orthographiques.
·         Vivre, vie, vivement, vivace, vivifiant, vif, survivant, vivable, vivarium, …
·         Planter, plantation, plante, planteur, plantoir, planton, plant, implanter, transplanter.
Mais pas :  plantureux, plantureusement.


Voir : la règle du radical (fiche 8)



Les mots (II)
Famille, nature, espèce, nom, pronom, adjectif, genre, nombre, classe
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Les mots se rangent dans 7 classes grammaticales principales :
1.    Le nom : Il désigne des choses, des objets, des métiers, des actions, des lieux, des gens… Il est accompagné d’un déterminant qui nous indique son genre (masculin/féminin) et son nombre (singulier/pluriel)
§  La table, le boulanger, la pensée, le cheval, Pierre, Lausanne, un inconnu, une foire, des bijoux, les gens
2.    Le déterminant : C’est un petit mot qui accompagne le nom pour nous donner quelques renseignements : genre (l’, la, le, un,…), nombre (les, des, cinq, …), démonstratif (ce, cette, ces…), possessif (son, sa, leur, notre…), défini (le, la…) , indéfini (une, un…)
§  Le cheval, ces jeunes, ses affaires, son portable, cet endroit, l’alphabet, un ami, …
3.    L’adjectif : Mot qui décrit un nom, qui le précise.
§  Un cheval blanc, une femme maquillée, un lieu enchanteur, le grand homme, la maison délabrée.
4.     Le pronom : Il remplace un nom : ils, elle, lui, eux, que… (voir la fiche « pronominalisation », no 41)
§  On appelle aussi pronoms des mots comme : Je, tu, on, nous, vous,
    • Je parle aux élèves à je leur parle
o   Paul mange un gâteau à Il le mange.
o   L’homme est là ; c’est lui qui interprète le rôle principal

Les mots (III)
Famille, nature, espèce, classe, nom, adjectif, verbe, préposition, déterminants, invariable…
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Les mots se rangent dans 7 classe grammaticale principales (suite) :
5.    Le verbe conjugué : avec son sujet, il est le corps de la phrase et lui donne son sens ; sans lui, il n’y a pas de phrase ; il indique ce qui se passe entre les autres composants de la phrase.
§  La chouette hululait ; les trois garçons manquaient ; un passant arrivait ; tu joues
6.    L’adverbe : Il complète et précise le verbe, l’adjectif ou un autre adverbe.
§  Il neigeait souvent ; cette roue tournait rapidement ; le poisson nageait tranquillement ; il resta debout
7.    Les mots de liaison (conjonctions, prépositions, connecteurs, subordonnants, locutions…) : si, car, quand, par, de, comme, qui, et ...
§  Il a rejoint sa maison par la route ; elle est sortie en courant ; je vais à la montagne ; je pense, donc je suis ; …

Parmi ces 7 classes, 5 contiennent des mots variables (verbe, nom, pronom, adjectif, déterminant) tandis que les mots des deux autres classes sont invariables (adverbe, mot de liaison).
De temps en temps certains mots quittent leur classe : Le chat gris dort paisiblement. Le gris est une couleur paisible. Gris, adjectif, est devenu un nom dans la seconde phrase.

Voir fiche « Les mots, les phrases (no 4)


Famille – Radical - Racine
Nom, radical, famille, racine, substantif
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Zone de Texte: Dans les mots d'une famille donnée, le radical (élément de base donnant le sens d’un mot) se présente sous la même forme parlée et écrite.
Il s'ensuit que pour trouver le radical d'un mot dont on ne connaît que la forme parlée, il suffit de se reporter à un seul mot de sa famille dont on connaît la forme parlée et la forme écrite.


Exemples :
§  ski, skier, skieur, skieuse, ski-lift, téléski, ...
§  gros, grossesse, grossier, grosseur, grossir, dégrossir, grossissement, grossiste...
§  ...................................................................................................................................
§  ...................................................................................................................................

La coupure des mots (= la césure)
Couper, césure, coupure des mots, syllabe
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La plupart des logiciels de traitement de texte coupent automatiquement les mots en fin de ligne ; vous vous occupez donc de moins en moins de ce problème.
Toutefois, il vous arrive encore de devoir le faire… et vous ne savez plus comment !

·         On coupe le mot en deux en insérant à la fin de la ligne le plus possible de syllabes (voir fiche 3)
·         On coupe toujours un mot entre deux syllabes. Une syllabe ne doit jamais être scindée en deux (voir fiche 3)
·         La première ou la dernière lettre d'un mot ne peut jamais se retrouver seule en fin ou début de ligne. Ce qui signifie que les mots de moins de quatre lettres ne seront donc jamais coupés.
On ne peut pas couper un mot après sa première syllabe si elle est composée d'une seule lettre : é\tat
o      On ne peut pas couper un mot entre deux voyelles, sauf après un préfixe :
Exemples :       monsi\eur (faux)  mons-sieur (correct)     ….        pré-existant (autorisé)
·         On peut couper entre des consonnes doubles : chas-seur
·         On peut couper quand il y a un trait d'union: tire-bouchon
·         On peut couper après un x ou un y suivis d'une consonne : "pay/san"
·         On peut très souvent couper entre deux consonnes sonores différentes, sauf si la seconde est h, l ou r.
Exemples de bonnes coupures de mots : cou-pures, pour-tant, tou-jours, aussi-tôt...
Remarque :      Quelquefois, pour des raisons phonétiques, il faut éviter une césure, même si elle est correcte au niveau de la syntaxe : Je suis con-tent. Il est con-fus…

LA MAJUSCULE
majuscule, nom propre, oeuvre artistique, journal, politesse,

En principe, on met une majuscule :
1.   Au premier mot d'une phrase, après un point, un point d’exclamation ou d’interrogation :
            «  L'orage approchait. Un vent violent se mit à souffler. Tais-toi ! L'averse crépita. »
2.-  Aux noms propres de lieux, de personnes :
            Vevey, Lausanne, Paris; Dupont, Maillard, Jacques, Sonia, la place Blanche, le Mont-Blanc
3.-  Aux titres et termes de politesse :
            Je vous prie, Madame, de bien vouloir...
Monsieur le Président, Monsieur le Directeur, ...
4.-  Au titre d'un livre, d'une oeuvre artistique, d'un journal :
            Il lisait "Le tour du monde en 80 jours". Il achète le "Journal du Nord-Vaudois"
A Paris, j'ai vu la Joconde.

Attention :   Les adjectifs faisant référence à des noms propres ne prennent pas de majuscule : un Romain, mais : un soldat romain ; un Parisien, mais : une baguette parisienne ; un Lausannois, mais : un monument lausannois ; un Italien, mais : un joueur italien


L'APOSTROPHE
apostrophe, élision, h muet, voyelle

L'apostrophe marque une élision, c'est-à-dire la suppression de la voyelle finale a, e, ou i dans certains mots. Cette suppression a lieu quand le mot qui suit commence par une voyelle (a, e, i, o, u, y) ou un h muet.


s' au lieu de si             à        s'il nous aidait
j' au lieu de je              à        j'oublie
m' au lieu de me         à        je m'amuse
t' au lieu de te             à        tu t'amuses
s' au lieu de se            à        il s'amuse
l' au lieu de le              à        l'arbre
l' au lieu de la              à        l'ombre
d' au lieu de de           à        un soir d'hiver
c' au lieu de ce (cela) à        c'est la nuit



Exemples :
  • L'automobile, l'homme, l'hôpital, s'il (si il), ç'a (ça a), jusqu'à, jusqu'ici...
mais : la honte (h aspiré), le oui, je crois que oui, le onzième, le hululement, le yaourt, le yacht, la yole, le yoga, le youyou...

Cas particuliers
o   Le « e » de lorsque (et de puisque) ne s'élide que devant il, elle, on, un, une, en.
§  Lorsqu’il, lorsqu’on, …      Mais : lorsque je pars ; lorsque mon père rentre…
o   Le « e » de parce que ne s'élide que devant il, elle, on, un, une, à.
§  Parce qu’il, parce qu’elle, …    Mais : parce que tu manges ; parce que le coq chante…
o    !!!  quelqu’un - quelques-uns // quelqu’une - quelques-unes !!!


LA PONCTUATION (I)
ponctuation, point, virgule, parenthèses, guillemets, suspension, etc,
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1.  Le point .
Il indique la fin d'une phrase et une forte pause.
Hier, mon père a mangé son chef. Ce matin, il était barbouillé.
2.  La virgule ,
On l'utilise pour une énumération et pour séparer (détacher) certains éléments de la phrase.
Sel, poivre, tabasco, sauce tomate... Après avoir assaisonné son chef, mon père l'a mangé.
3.  Le point-virgule ;
Il marque une pause plus forte que la virgule entre deux propositions reliées par une même idée.
Mon père est grand, beau, intelligent ; il est un peu colérique, aussi.
4.  Le deux-points :
Il annonce    une citation :   La sorcière dit : « je vais te jeter un sort ».
           une énumération :   Rouge de colère, elle sortit du tiroir : trois couteaux, trois fourchettes, une cuillère, une râpe et un entonnoir.
        ou une explication :   Mon père était en colère : son chef avait critiqué sa cravate.
5.  Les points de suspension
Ils suggèrent une suite à l'énumération : Il exigea du sel, du poivre, de la sauce tomate...
Ils ménagent un temps de surprise : Mon père, furieux, prit un grand couteau et... tailla son crayon.
Note : Si on utilise la locution adverbiale «etc.», il ne faut jamais y ajouter de points de suspension.
LA PONCTUATION (II)
ponctuation, point, virgule, tiret, exclamation, interrogation, parenthèses, guillemets, suspension, dialogue, etc,
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6.     Le point d’interrogation ?
«Où est passé le patron ?» s'interroge la secrétaire. La secrétaire se demande où est le patron.
Il marque une question. On ne l'utilise pas dans une interrogation indirecte.

7.     Les guillemets «  » ou ‘’  ‘’
«Je vais te réduire en bouillie !» dit Rambo au Grand Schtroumpf.
Ils encadrent une citation. Ils marquent un discours rapporté direct.

Rambo dit au Grand Schtroumpf qu'il allait le «réduire». Rambo aurait été «malmené» par la communauté Schtroumpf.
Ils marquent une expression étrangère, familière ou que l'émetteur refuse d'assumer.

8.     Zone de Texte: - Alors, tu viens ?
- Non, je n’en ai pas envie.
- Bon j’y vais seul alors ?
Pas de réponse. Raoul partit alors en disant : « Tant pis pour toi »…
Le point d’exclamation !  Le point d'exclamation se place après une interjection ou à la fin d'une phrase exclamative. Oh ! le bel oiseau. Prends-le en photo !
9.     Le tiret
Les tirets marquent, dans un dialogue, un changement d'interlocuteur.
10.   Les parenthèses ( )
Les parenthèses isolent une phrase ou un élément de phrase et donne une moindre importance : Lors de cette journée (un mardi) la chaleur était très agréable.


Le trait d’Union
Trait d’union, noms composés, dessus, quasi, anti, impératif, pronom
En dessous, par-dessus…
1.  Les noms composés
Sympathique, le gendarme dessina un arc-en-ciel sur le procès-verbal.
Ils sont unis par un trait d'union.
2.  Dessus, dessous et consorts
Précédés de «au» ou «par», dessus, dessous, devant, derrière, dedans, dehors, deçà et delà s'écrivent avec un tiret. Avec «en», ils n'en prennent pas.
J'habite tout près de chez Brad Pitt. Il suffit de passer par-dessus l'océan, en dessous de quelques montagnes, encore un peu au-delà et, hop, on y est.
3.  Quasi et anti
Ils prennent un trait d'union devant un nom, mais pas devant un adjectif.
La quasi-totalité des ogres sont quasi végétariens.
«Anti» est soudé à ce qui suit, sauf devant «i», «on», «y» et devant un nom propre.
Les militants anti-Schtroumpfs sont antipathiques. Un anticyclone se déplace vers l’Est.
Mais : anti-inflammatoire, …
4.  L’impératif : entre le verbe et un pronom : Mettez-le ! Sauvez-vous ! Parle-lui ! Prête-le moi !
Voir aussi la fiche 24
FRÉQUENCE DES MOTS
Mots, fréquence
Cette fiche présente 100 mots parmi les plus utilisés dans la langue française. Il est important de savoir les écrire facilement.



  1     le              dét.
  2     de             prép.
  3     un             dét.
  4     être          verbe
  5     et              conj.
  6     à               prép.
  7     il               pron.
  8     avoir        verbe
  9     ne             adv.
10    je              pron.
         son          dét.
         que          conj.
         se             pron.
         qui            pron.
15    ce             dét.
         dans        prép.
         en             prép.
         du             dét.
         elle           pron.
20    au             dét.
         de             dét.
         ce             pron.
         le              pron.
         pour         prép.
25    pas          adv.
         que          pron.
         vous        pron.
         par           prép.
         sur           prép.
30    faire         verbe
         plus         adv.
         dire          verbe
         me           pron.
         on             pron.
35    mon         dét.
         lui             pron.
         nous        pron.
         comme   conj.
         mais        conj.
40    pouvoir   verbe
         avec        prép.
         tout          adj.
         y               pron.
         aller         verbe
45    voir          verbe
         en             pron.
         bien         adv.
         où             pron.
         sans        prép.
50    tu              pron.
         ou             conj.
         leur          dét.
         homme   subst.
         si              adv.
55    deux        numér.
         mari         subst.
         moi          pron.
         vouloir    verbe
         te              pron.
60    femme    subst.
         venir        verbe
         quand      conj.
         grand      adj.
         celui        pron.
65    si              conj.
         notre       dét.
         devoir     verbe
         là              adv.
         jour          subst.
70    prendre  verbe
         même     adv.
         votre       dét.
         tout          adv.
         rien          pron.
75    petit         adj.
         encore    adv.
         aussi       adv.
         quelque  dét.
         dont         pron.
80    tout          pron.
         mer          subst.
         trouver   verbe
         donner    verbe
         temps     subst.
85    ça             pron.
         peu          adv.
         même     adj.
         falloir       verbe
         sous        prép.
90    parler      verbe
         alors        adv.
         main        subst.
         chose      subst.
         ton           dét.
95    mettre     verbe
         vie            subst.
         savoir     verbe
         yeux        subst.
         passer    verbe
100  autre       adj.





LES ÉLÉMENTS (I)
radical, famille, racine, affixe, préfixe, suffixe, élément
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Les éléments sont des groupes de lettres formant un sens (souvent issu du grec ou du latin). Ces éléments sont utilisés comme des briques lego pour former des mots.

Aéro :     Les mots composés dans lesquels entre le préfixe « aéro » ( de air ) s'écrivent sans trait d'union : aérodrome, aéronef... .
Exceptions : un aéro-club, des aéro-clubs.
Auto : Les composés d'« auto » ne prennent pas de trait d'union : automobile, autodéfense...
Exceptions : hiatus ou de diphtongue : auto-excitation, auto-infection...
Électro, radio : Pas de trait d'union, sauf en cas d'hiatus : électrochimie, électro-aimant...

Micro- :  (signifie « petit ») : Les mots commençant par « micro » ne prennent un trait d'union que quand la lettre suivant « micro » est un i ou un : microsillon ; micro-informatique ;
microélectronique…
Mais : micro-cravate (ici « micro » n'a pas le sens de « petit », mais de « microphone »).
Télé- :    Pas de trait d'union pour les mots composés de télé (qui signifie « au loin ») : téléphone, téléobjectif, télécommandé...

·         Place au-dessous des éléments suivants le nombre qu’il désignent :
Milli,     centi,    déca,    mono,    hecto,    kilo,    déci,    penta,    hexa,    octo.

Voir fiches 17 & 18, 102, 103, 104
LES ÉLÉMENTS (II) - LES PRéFIXES
radical, famille, racine, affixe, préfixe, élément…
17

Un préfixe est un élément, un « morceau » de mot. Il se place devant un mot pour préciser ou modifier son sens. Parfois, le préfixe d’accroche au mot avec un trait d’union, parfois il se colle totalement au mot.
Exemples :  produire à reproduire ; estimer à sous-estimer, défense à autodéfense ;
chance à malchance ; chanter à chanter

Entre- : entracte, entrouvrir, entraide, entrebâiller, s'entrebattre, s'entrechoquer, entrechat...
Mais : s'entr'aimer, s'entr'apercevoir, s'entr'appeler, s'entr'avertir, s'entr'égorger s'entre-déchirer, s'entre-détruire, entre-deux, s'entre-dévorer, s'entre-donner, entre-ligne, entre-noeud, s'entre-tuer...
Extra- :     Le préfixe extra marque l'extériorité : extraordinaire ; des petits pois extra-fins ;
l'extraterritorialité ; ...
In-, il-, im-, ir- : illimité, inclassable, immobile, imbuvable, impossible, irrégulier, inapplicable...
Anté, anti (préfixe grec signifiant « contre ») : Généralement sans trait d'union : antiaérien, montre antichoc, antichambre, antédiluvienne...
Exceptions : quand le deuxième mot commence par un i : anti-infectieux...  quand il y a trois éléments : anti-sous-marin...  quand il s'agit de mots formés pour la circonstance.
Contre : Avec un trait d'union : contre-torpilleur, contre-chant, contre-passer...
Exceptions : contrepartie, contredire, contretemps, contrechamp...
Voir fiches 18, 102, 103, 104

LES ÉLÉMENTS (III) - LES SUFFIXES
radical, famille, racine, élément, affixe, préfixe, suffixe…
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Le suffixe est un élément, un « morceau » de mot qui se place derrière un mot pour en préciser ou modifier le sens.

 

-âtre :     Ce suffixe indique que le nouveau mot a un sens proche de celui dont il est issu, parfois avec une idée de dépréciation ou de diminution : bleuâtre, marâtre, rougeâtre, douceâtre...
o    Ne pas confondre le suffixe « âtre » avec l’élément « iatre », sans accent circonflexe (du grec iatros = médecin), qu'on retrouve dans : pédiatre, psychiatre, ...

-aille :    Les noms féminins terminés par « aille » donnent une idée de collectivité et ont souvent un sens péjoratif : marmaille, ferraille, canaille, valetaille...
o    Remarque concernant le mot volaille : la volaille est l'ensemble des animaux d'une basse-cour, une volaille désigne un oiseau de la basse-cour.

-ille :       Suffixe diminutif, qui rend plus petit : brindille, faucille
-eau, -elle, -ceau, -ereau, -eteau, isseau : préfixes diminutifs : lapereau, louveteau, arbrisseau…
-iste :     Qui indique une profession, qui s'occupe de : documentaliste, archiviste, gréviste…
-ien :      Qui habite, qui s'occupe de : parisien, mécanicien, historien…
-ique :    Qui a le caractère de, qui vient de : volcanique, chaotique, hébraïque…
Voir fiches 17, 102, 103, 104
Le déterminant (I)
Déterminant, possessif, démonstratif, le, la, les, un, une, des
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Le déterminant, comme son nom l’indique, est un terme qui « détermine » un nom (substantif) dans un groupe nominal. Il nous indique le genre (masculin/fémimin) et le nombre (singulier/pluriel) du nom.
Propriétés :
1)   Identifiant    a) défini :             Le, la, l’, les (Le et la deviennent l' devant une voyelle ou un h muet : l'école, l'hélicoptère, l’hôpital.
                        b) possessif :      mon, ton, son, ma, ta, sa, mes, tes, ses, notre, votre, leur, nos, vos, leurs,
                        c) démonstratif :   ce, cet, cette, ces
2) Quantifiant    a) indéfini             un, une, des, deux, trois, plusieurs…
                        b) de mesure (devant un nom comptable) : un gramme, un sac de farine, beaucoup d’eau
3)   Exclamatif :  Quelle belle surprise ! Quel beau tableau !
4)   Interrogatif ;  Quel chemin allons-nous prendre ? Combien d’argent as-tu gagné ?
Au, aux, du et des sont des formes contractées qui correspondent à un assemblage des prépositions à ou de avec certaines formes du déterminant : au = à+le, aux = à+les, du = de+ le et des = de+les.
Des devient parfois de lorsque le groupe du nom comporte un adjectif placé avant le nom : des automobiles - de belles automobiles.
Un accompagne nom sans l'identifier spécifiquement ; dans "J'ai rencontré un écrivain", un détermine écrivain et ne dévoile rien d’autre ; c’est un écrivain parmi d’autres, on ne sait pas lequel.
Le déterminant partitif permet de quantifier de façon indéterminée les noms abstraits : du courage, de la gentillesse, de l'indépendance ou des noms qui désignent des choses impossibles à dénombrer : du lait, de la pierre.


Le déterminant (II)
Déterminant, possessif, démonstratif, défini, quantifiant, identifiant, exclamatif, interrogatif
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Le déterminant précède le nom.

Ses propriétés :                                                Exemples :
1.         Identifiant
a.     Défini                                                Le, la, l’, les 
b.    Possessif                                          Mon, ma, ton, ta, son, sa, notre, votre, leur, mes, tes, ses, nos, vos, leurs
c.     Démonstratif                                      Ce, cet, cette, ces

2.         Quantifiant


a.     Indéfini
b.    De mesure, devant un nom non comptable (dans ce cas, la quantité est exprimée par un groupe nominal ou un adverbe qui figure dans le déterminant)
c.     De nombre, devant un nom comptable (dans ce cas, la quantité est exprimée par un déterminant comprenant un groupe nominal ou un adverbe, mais aussi par un déterminant de nombre)
Un déterminant identifiant peut fort bien se combiner avec certains des déterminants dits quantifiants.

Un, une, deux, trois, plusieurs, des, …
Un gramme, un sac de farine, beaucoup d’eau

Quinze cerises, un kilo de cerises, beaucoup de cerises

Mes trois paniers



3.         Exclamatif
4.         Interrogatif

5.         Chaque, nul, tout, différents, divers, maint.
Ils ne peuvent pas figurer dans des groupes nominaux détachés et repris par il (elle, …)
Quelle belle surprise !
Quel chemin allons-nous prendre ?
Combien d’argent as-tu gagné ?
J’ai ouvert chaque lettre.



Le déterminant possessif
Déterminant, possessif, mon, son, ton, ses, leur, sa, homophones, ma, notre, votre
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Un déterminant possessif accompagne le nom pour indiquer à qui appartient ce qui est désigné.
§    mon chien                         ma chienne                             mes chiennes
§    ton lit                                 ta chambre                              tes habits
§    son sac                             sa chemise                             ses jouets
§    notre frère                                                                        nos parents
§    votre voiture                                                                     vos skis
§    leur maison                                                                       leurs souliers
son livre = c'est le sien
ses cahiers = ce sont les siens

Homophones :
§  Attention :      sont est une forme du verbe être. On peut le remplacer par étaient.
§  Attention :      ces est un déterminant démonstratif
§  Attention :      mont est un nom signifiant « montagne »
§  Attention :      m’ont, t’ont à verbe avoir. On peut remplacer par m’avaient, t’avaient
§  Attention :      tond et tonds sont des formes du verbe tondre
§  Attention :      leur est un aussi un pronom (voir fiche 63)
§  Attention :      ça est un pronom (= cela, ceci)


Le déterminant DÉMONSTRATIF
ce, cet, cette, ces, démonstratif, montrer, celui-ci, GN, suite du nom
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Ce, cette, cet, ces sont des déterminants que l'on emploie lorsque l'on montre, lorsque l’on désigne du doigt.
                                                                        GN

                     DéT                                             N                                            Suite N

                     ce                                              carré                                         bleu
                     cet                                            acteur                                        célèbre
                     cette                                        journée                                       ensoleillée
                     ces                                      personnages                                   célèbres
                     ……                                   ………………                                  ……………..
Cet est utilisé devant des noms masculins commençant par une voyelle ou un h muet.
                                                Exemples : cet homme, cet éléphant, cet ami, cet enfant…
Homophones :
§  Attention :      se est un pronom ; on peut le remplacer par me, te
§  Attention :      ses est un déterminant possessif ; on peut le remplacer par mes, tes
§  Attention :      sept est un chiffre.

Des chiffres et des lettres (I)
Déterminants, vingt, cent, mille, et, trait d'union, nombres, zéro, chiffres...
23

1. Le pluriel des chiffres et des nombres
Les chiffres (de 1 à 9) et les nombres (composés de plusieurs chiffres) sont invariables. Ce sont des déterminants de quantité.
Zone de Texte:  Quelques cas particuliers, quand même !
§  Le zéro s'accorde, comme dans le fameux : «Et un, et deux, et trois zéros
§  Mille est toujours invariable.
Ø  Deux mille, cinquante mille, cent mille…
§  Vingt et cent prennent le pluriel quand ils sont multipliés. Mais ils restent invariables s'ils sont suivis d'un autre chiffre.
On écrit ainsi : «une fille de vingt ans», «une femme de quatre-vingts ans» et «une momie de huit cent quatre-vingt-quatre ans». Deux cents francs.
§  Zéro, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt-et-un, vingt-deux, trente, quarante, cinquante, soixante, septante, huitante, nonante, cent, mille, millier, million…
!!! un millier, un million… mais trois milliers, quatre millions (ici, ce sont des noms)
Attention ! Lorsqu'ils indiquent un numéro (on peut alors les remplacer par «...ième»), tous les nombres sont invariables.
J'ai beaucoup aimé la Bible, surtout la page deux cent (= la deux centième page).

Des chiffres et des lettres (II)
vingt, cent, mille, et, trait d'union, nombres, chiffres...
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2. Les traits d’union

On lie par un trait d'union tous les adjectifs numéraux formant un nombre complexe (cette règle est nouvelle)

vingt-huit, quatre-vingt-deux, huitante-deux, deux-cents, trois-cent-septante-huit, neuf-mille, six-mille trente-sept, cinquante-et-un, cent-vingt-et-un mille-trois)

Écris en lettres :
            67...........................................................................................................................................
            793........................................................................................................................................
            7'021.....................................................................................................................................
            9'654'862..............................................................................................................................
L’ancienne orthographe souvent encore en usage disait : trait d’union entre 17 et 99, sauf si il y a un « et » 
Exemples : dix-huit, soixante-cinq, trois cent quarante-huit, trente et un, mille deux cent nonante et un.

Voir fiche 14
Le NOM
Nom, pronom, substantif, propre, commun, abstrait, concret, animé…
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Les noms (= substantifs) renvoient aux différents êtres et objets du monde. Le nom fait partie du premier élément de la phrase minimale.
Ses sous-catégories :                                        Exemples
1.     Comptable / non comptable                         Une pierre, deux pierres…/ de la farine
2.     Animé / inanimé                                           Un chat / un pommier
3.     Humain / non humain                                   Un athlète / un oiseau
4.     Concret / abstrait                                         Un nageur / de la vitesse
5.     Nom commun / nom propre                         Une banlieue / Genève
Ses propriétés :
1.- Masculin ou féminin                                      2.- Singulier ou pluriel
Le nom désigne des choses, des métiers, des actions, des lieux, des gens… Il est accompagné d’un déterminant qui nous indique son genre (masculin/féminin) et son nombre (singulier/pluriel). Les noms propres désignent des lieux géographiques, des personnes et prennent une majuscule. Les autres se nomment les noms communs.
§  La table, le boulanger, la pensée, le cheval, Pierre, Lausanne, un inconnu, des bijoux, les gens…
§  Certains noms masculins peuvent désigner aussi bien des hommes que des femmes (témoin; écrivain; guide; ingénieur; juge; magistrat; médecin; peintre; professeur; auteur; otage).

Sont masculins : aéronef, alvéole, amalgame, ambre, antidote, antipode, antre, apogée, aréopage, armistice, asphalte, astérisque, augure, chrysanthème, effluve, emblème, éphémère, équinoxe, hémisphère, ilote, jade, obélisque, ovule, pétale, planisphère, sépale, tentacule, tubercule...

Sont féminins : acné, acoustique, alcôve, algèbre, anagramme, antichambre, atmosphère, autoroute, azalée, campanule, ébène, échappatoire, épitaphe, équivoque, escarre, icône, interview, nacre, oasis, orbite, oriflamme, réglisse...

Sont « mixtes » : un ou une après-midi, … 
§  Gens : Le genre peut varier selon la construction de la phrase. Quand gens est accompagné d'un adjectif placé après lui, il est masculin : les gens mal informés. Sinon, il est féminin : les bonnes gens


LE PLURIEL DES NOMS (I)
pluriel, noms, terminaisons, substantifs, x
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En général, les noms au pluriel se terminent par s


Exemples :  les chalets, les moutons, les pommes, …
§  .....................................................................................................................................................
Certains noms prennent X au pluriel ; ils se terminent par :  - aux, - eaux, - eux (sauf : des bleus, des pneus).

§  .....................................................................................................................................................
§  .....................................................................................................................................................

Les noms en « ou » suivent la règle générale (les fous, les clous, les bisous...) sauf : les bijoux, les cailloux, les choux, les genoux, les hiboux, les joujoux, les poux.
§  .....................................................................................................................................................
Remarque : Il existe un certain nombre de formes très irrégulières : œil - yeux; ciel - cieux; aïeul - aïeux. Pour œuf - œufs et bœuf - bœufs, le pluriel n'est régulier qu'à l'écrit car à l'oral la distinction entre singulier et pluriel est nette.

LE PLURIEL DES NOMS (II)
pluriel, noms, terminaisons, substantifs, propre, symboles, abréviations, composé
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Le pluriel des noms composés

·         Noms composés s'écrivant en un seul mot : Le dernier élément prend seul la marque du pluriel : des bonheurs, des portefeuilles...

Exceptions : mesdames, mesdemoiselles, messieurs, messeigneurs, bonshommes, gentilshommes.

·         Deux noms en apposition, un adjectif + un nom, deux adjectifs. Les deux mots prennent la marque du pluriel : les portes-fenêtres ; des rouges-gorges ; des oiseaux-mouches ; des francs-tireurs ; des sourds-muets...

·         Nom complété d'un autre nom : Le premier seul prend la marque du pluriel : des chefs-d'œuvre ; des boutons-d'or ; des pommes de terre ; des hôtels de ville ; un char à bancs, des chars à bancs...

Exceptions : pot-au-feu, rez-de-chaussée... sont invariables à cause le préposition.

·         Verbe + un complément :    Le nom seul varie, à moins que le sens ne s'y oppose : un tire-ligne, des tire-lignes…

Mais : un faire-part, des faire-part ; un gratte-papier, des gratte-papier ; un porte-plume, des porte-plume ; un porte-clefs, des porte-clefs ; un réveille-matin, des réveille-matin...

·         Attention : un pur-sang, des pur-sang, une arrière-pensée, des arrière-pensées

·         Amours et orgues changent de genre selon qu’ils sont au singulier ou au pluriel.



LE PLURIEL DES NOMS (III)
pluriel, noms, terminaisons, substantifs, propre, symboles, abréviations,
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Spécialités :

Abréviations et symboles : Les symboles mathématiques d'unités ne prennent pas la marque du pluriel : un km, des km...  mais : un kilogramme, des kilogrammes, un kilo, des kilos.

Noms d'origine étrangère : un album, des albums , un zéro, des zéros, un minimum, des minimums ou des minima, un solo, des solos ou des soli, un box, des boxes.

Noms sans singulier : agrès, annales, archives, arrhes, auspices, dépens, doléances, environs, fastes, frais, moeurs, obsèques, prémices, ténèbres, vêpres ; accordailles, broussailles, entrailles, épousailles, fiançailles, funérailles, relevailles, représailles, retrouvailles, semailles...

Noms propres :   les noms de certaines familles illustres ou princières : les Condés, les Capets, les Bourbons, les Stuarts(mais l’invariabilité est aujourd’hui admise : les Bourbon).

                              les noms qui ne désignent qu'une seule et même personne : ici les Joffre, les Fayolle, les Foch, les Pétain...

         Remarque : Les noms de marques restent invariables : acheter deux Renault, deux Peugeot ; boire trois Perrier...

 


Noms terminés par –eur
-eur, -eurre, beurre, heure, peur, soeur, couleur ...
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En principe, on écrit -eur :

§  Un malheur, la peur, une fleur, le coeur, la chaleur, le facteur, la raideur...
§  ...................................................................................................................................
§  ...................................................................................................................................
§  ...................................................................................................................................


Exceptions :   le beurre, la demeure, l'heure, le babeurre (= petit lait),
                           un leurre (= tromperie)

§  ...................................................................................................................................
§  ...................................................................................................................................


L’Adjectif
Adjectif, accord, minuscule, groupe nominal, attribut
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1)   L’adjectif est un mot qui caractérise, qualifie, précise un être, un objet, une idée, un fait…. Il s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il accompagne. Il appartient au groupe nominal.
·         L'adjectif caractérise le nom (il le qualifie, le détermine…) : forme, couleur, qualité... : La belle pomme, le beau pantalon, la gentille maîtresse, le gentil chien…
·         En général, la place de l'adjectif dans la phrase est variable ; dans quelques cas, cette place peut avoir pour conséquence un changement de sens : Un homme grand - un grand homme // un certain succès - un succès certain.
        Ses catégories :       1) qualifiant : une équipe très faible            2) classifiant : une équipe nationale. La cinquième équipe
        Ses propriétés :        1) complément du nom : une pièce sombre       2) attribut : Les journées deviennent sombres
Quelques adjectifs ont des formes particulières au féminin ou au pluriel :
·         complet - complète / réel - réelle / sec - sèche / brun – brune / breton – bretonne / beau - belle / spécial - spéciaux / final - finals / banal – banals / loyal – loyaux / des grand-mères, des grand-tantes (on admet aussi des grands-mères, des grands-tantes)
Attention : les adjectifs faisant référence à des noms géographiques prennent une minuscule : un Lausannois (= personne qui habite Lausanne) mais un monument lausannois. Un Parisien, mais une baguette parisienne. Un Romain mais un musée romain.
Remarque sur demi :  Une demi-heure, mais une heure et demie. // 3 fois et demie ! et jamais de pluriel (même remarque pour mi et semi).
2)   L’adjectif attribut : il se situe après un verbe attributif (= être, sembler, paraître, demeurer, rester, devenir...) et donne une qualité au sujet de ce verbe. L'adjectif et le nom sont donc séparés par un verbe.
·         Les grands écrivains sont vraiment très créatifs. La température me paraît assez douce. Mes élèves semblent fatigués.
Dans ces exemples, les mots créatifs, douce et fatigués sont attributs, car ils qualifient les sujets des verbes d'état.
Voir aussi la fiche « Adjectifs de couleur » (no 31)

adjectifs de couleur
Accord, adjectif, couleur, trait d’union, composé, nom
31
Des yeux marron et des yeux bleus
1.  La règle générale
En principe, comme les autres adjectifs, les adjectifs de couleur s'accordent avec le nom.
«Les nuages sont bleus comme des concombres», écrivit le poète raté.

2.  Des exceptions viennent cependant pimenter la règle.
·         Les adjectifs issus d’un nom : Quand l'adjectif vient d'un nom (bronze, ivoire, lavande, marron, noisette, orange, turquoise...), il ne s'accorde pas.
«Yeux marron, yeux de cochon», fanfaronna le sanglier.
Exceptions dans l'exception : fauve, rose, écarlate, mauve, incarnat et pourpre s'accordent.
> Ses moufles orange s'accordaient parfaitement avec ses grands yeux roses.
·         Les adjectifs nuancés : Deux mots associés pour nuancer une couleur restent invariables : Le hérisson a mis ses gants beurre frais pour demander en mariage la hérissonne aux yeux bleu-vert. Mais : des tissus bleu roi

Remarques :   - On ajoute un trait d'union lorsqu'il s'agit de deux adjectifs de couleur. Ex : bleu-noir.
                     - On écrit «des billes rouge et noir», si chaque bille comporte du rouge et du noir. On écrit «des billes rouges et noires», si certaines billes sont rouges et d'autres noires.


LE VERBE
Verbe, auxiliaire, temps, conjugaison, temps, composé, infinitif, être, avoir, radical, formes, attributif
32
Le verbe joue dans la phrase un rôle central : il forme le noyau du groupe verbal et il a les mêmes valeurs de genre et de nombre que le sujet. Le verbe fait partie du deuxième élément de la phrase minimale.


Ses sous-catégories :
1.     Intransitif : sans complément du verbe
2.     Transitif direct : avec complément du verbe nominal
3.     Transitif indirect : avec complément du verbe prépositionnel
4.     Bitransitif : Suivi de deux compléments, dont l’un, au moins, est introduit par une préposition
5.     Attributif (= d’état)

Exemples :
1.     Cette affaire périclite. / Il meurt
2.     Nous apprécions ce film.
3.     Nous partons pour la Grèce (= v. de mouvement).
4.     Je raconterai cette histoire à Sophie.

5.     Être, sembler, avoir l’air (de), devenir, demeurer, reste, paraître


Le verbe est le cœur de la phrase, le pivot de la proposition. Il exprime l'action ou l'état du sujet et il varie selon la personne, le nombre, le temps (on parle alors de conjugaison). Non conjugué, il est dit « à l’infinitif ».
Les verbes sont classés en 3 groupes :
·         Une majorité des verbes a un infinitif qui se termine en -er (parler, marcher). Ces verbes suivent, pour la plupart, le modèle régulier du verbe chanter.
·         Un deuxième groupe est constitué des verbes ayant un infinitif en -ir et le participe présent en -issant (finir [finissant]). Ils se conjuguent régulièrement sur le modèle du verbe finir.
·         Un troisième groupe est constitué des verbes en -oir et en -re ainsi que les verbes en -ir dont le participe présent est en –ant (devoir, vendre, croire, naître, courir). Leurs conjugaisons sont irrégulières, caractérisées notamment par les variations des radicaux (tenir, tenons, tiendrai; savoir, savais, saurai, su).
Il existe deux verbes auxiliaires : être et avoir. L’auxiliaire sert à conjuguer les verbes aux temps composés.
Le radical du verbe porte le sens du verbe. Il est commun aux différentes formes que peut prendre le verbe. Certains verbes ont un radical unique (lancer), alors que d'autres en ont plusieurs (aller : all- [vous allez], ir- [j'irais], v- [tu vas]).
LE VERBE : lES TEMPS SIMPLES
Verbe, auxiliaire, temps, conjugaison, temps, composé, infinitif, être, avoir, radical, formes
33
Présent, imparfait, futur, passé simple, conditionnel (présent), subjonctif (présent)
Le présent exprime la coïncidence entre ce que l'on dit et le moment où on le dit : En ce moment, il pleut. Il peut aussi exprimer une action qui se répète ou se continue : Il pleut toujours ici, Il pleut depuis deux jours. Ou encore des vérités générales : Les hommes sont mortels.
L'imparfait permet de décrire une action passée considérée dans sa durée ou dans son caractère répétitif et non un fait ponctuel (Nous passions les vacances d'été à la montagne). Il décrit aussi des personnes, des lieux dans un récit au passé (L’homme était grand et parlait fort)
Le futur situe l'action dans l'avenir (Je passerai demain). Ses autres valeurs sont notamment celles du futur dit historique (En 1905, sa vie prendra un tour nouveau).
Le passé simple, qui n'est plus utilisé dans la langue orale contemporaine, exprime une action révolue au moment où l'on parle (Il mourut en 1778).
Le conditionnel (présent) qui présente des actions soumises à une condition.
Le subjonctif présente l'action comme virtuelle. Il figure notamment dans des propositions subordonnées introduites par des verbes exprimant la crainte, le doute, le souhait ou servant à donner un ordre, à exprimer un désir, une volonté ou une éventualité : On craint qu'il ne pleuve. J'exige que l'on m'obéisse. Il se pourrait qu'il vienne.
L'impératif est un mode qui sert à l'expression de l'ordre (Tais-toi ! Parle ! Sortez ! Chante ! mangez !
  Remarque :  Les formes d’impératif terminées par une voyelle (donne, pense, offre, cueille, va…), se prononcent et s’écrivent avec un –s final quand ils sont immédiatement suivis de « en » ou « y », et dans ce cas seulement. Vas-y ! Donnes-en ! Penses-y ! Offres-en !)



LES TEMPS COMPOSéS
conjugaison, composés, passé, plus-que-parfait, antérieur, verbes, participes, auxiliaire
34
Un temps composé est formé de deux éléments
    1) L'auxiliaire (être ou avoir)                           2) le participe passé du verbe
                         j'ai                                                                    perdu
                     Tu étais                                                               parti(e)
Pour former un temps composé, on ajoute le participe passé à l'auxiliaire être ou avoir conjugué au temps simple correspondant.
Chaque temps composé correspond à un temps simple


Présent                à       Passé composé
Imparfait              à       Plus-que-parfait
Passé simple       à       Passé antérieur
Futur simple        à       Futur antérieur
Conditionnel présent    à    Conditionnel passé
Subjonctif présent        à    Subjonctif passé
Subjonctif imparfait      à    Subj. plus-que-parfait



Exemples :
Finir au passé composé à Auxiliaire (avoir) au présent + finir au participe passé : J'ai fini
Chanter au futur antérieur à Auxiliaire (avoir) au futur + chanter au participe passé : J'aurai chanté
Aller au passé antérieur à Auxiliaire (être) au passé simple + aller au participe passé : Ils furent allés*
* Remarque : avec l’auxiliaire être, le participe passé s’accorde avec le sujet (voir fiche no 94)

Avoir, être, aller, faire
Avoir, aller, être, faire
35


AVOIR
ÊTRE
ALLER
FAIRE
Présent
J’ai, tu as, il a, ns avons, vs avez, ils ont
Je suis, tu es, il est, nous sommes, vs êtes, ils sont
Je vais, tu vas, il va, nous allons, ils vont
Je fais, tu fais, il fait, nous faisons, vous faites, ils font
Imparfait
J’avais, il avait, ns avions, vs aviez
J’étais, il était, ns étions, vs étiez
J’allais, il allait
ns allions, vs alliez
Je faisais, il faisait, ns faisions, vs faisiez
Futur
J’aurai, tu auras, ns aurons, ils auront
Je serai, tu seras, ns serons, ils seront
J’irai, tu iras, il ira, ns irons, ils iront
Je ferai, tu feras, ns ferons, ils feront
Passé simple
J’eus, il eut, ns eûmes, ils eurent
Je fus, il fut, ns fûmes, vs fûtes, ils furent
J’allai, tu allas, ns allâmes, ils allèrent
Je fis, tu fis, il fit, ns fîmes, ils firent
Conditionnel prés.
J’aurais, il aurait, ns aurions, ils auraient
Je serais, il serait, ns serions, ils seraient
J’irais, il irait, ns irions, ils iraient
Je ferais, il ferait, ns ferions, ils feraient
Subj. Présent :
                   que
J’aie, tu aies, il ait, ns ayons, aient
Je sois, il soit, soyons, soient
J’aille, tu ailles, il aille, ns allions
Je fasse, tu fasses, ns fassions, fassiez
Participe passé
Eu, eue…
Été
Allé, allée…
Fait, faite…
Participe présent
Ayant
Étant
Allant
Faisant
Passé composé :
J’ai eu, ns avons eu, ils ont eu
J’ai été, ns avons été, ils ont été
Je suis allé, ns sommes allés
J’ai fait, ns avons fait, ils ont fait



SAVOIR, POUVOIR, VOULOIR, VOIR
Savoir, pouvoir, vouloir, voir
36


SAVOIR
POUVOIR
VOULOIR
VOIR
Présent
Je sais, tu sais, il sait, ns savons, ils savent
Je peux, tu peux, il peut, ns pouvons, ils peuvent
Je veux, tu veux, il,veut, ns voulons, ils veulent
Je vois, tu vois, il voit, ns voyons, ils voient
Imparfait
Je savais, il savait, ns savions, ils savaient
Je pouvais, il pouvait, ns pouvions, il pouvaient
Je voulais, il voulait, ns voulions, ils voulaient
Je voyais, il voyait, ns voyions, vs voyiez, ils voyaient
Futur
Je saurai, tu sauras, il saura, ns saurons, ils sauront
Je pourrai, tu pourras, ns pourrons, ils pourront
Je voudrai, il voudra, ns voudrons, ils voudront
Je verrai, tu verras, ns verrons, ils verront
Passé simple
Je sus, il sut, ns sûmes, vs sûtes, ils surent
Je pus, il put, ns pûmes, ils purent
Je voulus, il voulut, ns voulûmes, ils voulurent
Je vis, il vit, ns vîmes, vs vîtes, ils virent
Conditionnel prés.
Je saurais, il saurait, ns saurions, ils sauraient
Je pourrais, il pourrait, ns pourrions, ils pourraient
Je voudrais, il voudrait, ns voudrions, ils voudraient
Je verrais, tu verrais, ns verrions, ils verraient
Subj. Présent :
                   que
Je sache, il sache, ns sachions, ils sachent
Je puisse, il puisse, ns puissions, ils puissent
Je veuille, il veuille, ns voulions, vous vouliez, ils veuillent
Je voie, tu voies, ns voyions, vs voyiez, ils voient
Participe passé
Su, sue…
Pu, pue…
Voulu, voulue…
Vu, vue…
Participe présent
Sachant
pouvant
Voulant
voyant
Passé composé :
J’ai su, ns avons su
J’ai pu, ns avons pu
J’ai voulu, ns avons voulu
J’ai vu, ns avons vu

VENIR, PRENDRE, METTRE, TROUVER
Venir, mettre, trouver, prendre
37


VENIR
PRENDRE
METTRE
TROUVER
Présent
Je viens, il vient, ns venons, ils viennent
Je prends, il prend, ns prenons, ils prennent
Je mets, il met, ns mettons, ils mettent
Je trouve, tu trouves, il trouve, ns trouvons, ils trouvent
Imparfait
Je venais, il venait, ns venions, ils venaient
Je prenais, il prenait, ns prenions, ils prenaient
Je mettais, il mettait, ns mettions, ils mettaient
Je trouvais, il trouvait, ne trouvions, ils trouvaient
Futur
Je viendrai, il viendra, ns viendrons, ils viendront
Je prendrai, il prendra, ns prendrons, ils prendront
Je mettrai, il mettra, ns mettrons, ils mettront
Je trouverai, il trouvera, ns trouverons, ils trouveront
Passé simple
Je vins, il vint, ns vîmes, vs vîntes, ils vinrent
Je pris, il prit, ns prîmes, vs prîtes, ils prirent
Je mis, il mit, ns mîmes, vs mîtes, ils mirent
Je trouvai, tu trouvas, il trouva, ns trouvâmes, vs trouvâtes, ils trouvèrent
Conditionnel prés.
Je viendrais, il viendrait, ns viendrions, ils viendraient
Je prendrais, il prendrait, ns prendrions, ils prendraient
Je mettrais il mettrait, ns mettrions, ils mettraient
Je trouverais, il trouverait, ns trouverions, ils trouveraient
Subj. Présent :
                   que
Je vienne, tu viennes, ns venions, ils viennent
Je prenne, tu prennes, ns prenions, ils prennent
Je mette, tu mettes, ns mettions, ils mettent
Je trouve, tu trouves, ns trouvions, ils trouvent
Participe passé
Venu, venue…
Pris, prise…
Mis, mise…
Trouvé, trouvée…
Participe présent
Venant
Prenant
Mettant
Trouvant
Passé composé :
Je suis venu, ns sommes venus
J’ai pris, ns avons pris
J’ai mis, ns avons mis
J’ai trouvé, ns avons trouvé


Accord du verbe (I)
Accord, verbe, sujet, GNS, c’est, ce sont, la plupart, qui, que,
38

Règle générale : le verbe s’accorde avec son sujet (le GNS). Pour trouver le sujet d’un verbe, on pose la question « Qui est-ce qui … (+ verbe) »

Exemple : Les enfants marchai……… plus vite alors que la nuit tombai……….
Repérer le(s) verbe(s) : marchai… et tombai
a)     Poser la question : qui est-ce qui + marchai… ? Réponse : les enfants
b)    Les enfants à ils à verbe marcher, imparfait, ils à ils marchaient
c)     Poser la question : qui est-ce qui + tombai… ? Réponse : la nuit
d)    La nuit à elle à verbe tomber, imparfait, elle à elle tombait

Cas particuliers :
·         Doubles sujets : deux sujets singuliers = un sujet pluriel : Pierre et Paul partiront à ils partiront.
Paul et moi à nous partirons.                    Paul et toi à vous partirez.
·         Dans une phrase introduite par qui : Le pronom relatif « qui » est toujours le sujet d'un verbe et représente un mot placé avant lui. Donc pour accorder le verbe d'une proposition introduite par « qui », il faut chercher le sujet dans la proposition qui précède : on voyait un vieillard qui suivait deux enfants... c'est moi qui venais le premier... c'est toi qui marches devant...
·         Dans une phrase introduite par que, le sujet est à chercher après : on voyait un vieillard que suivaient deux enfants...
·         Lorsque la plupart est accompagné d'un complément, le verbe s'accorde avec ce complément ; sinon, le verbe est sensé être au pluriel : la plupart de mes livres sont reliés...  La plupart du temps se passait en bavardages... La plupart partent en vacances...

Accord du verbe (II)
Accord, verbe, sujet, GNS, la multitude, la foule, une poignée, la majorité, collectif, tas…
39
Le verbe a pour sujet un nom collectif
Lorsque le verbe a pour sujet un nom collectif singulier accompagné de son complément, le verbe se met au singulier ou au pluriel selon le sens. Ce cas s’observe pour les noms en -aine (dizaine, centaine…) ou pour des noms tels que tas, foule, multitude, infinité, majorité, poignée…
  • La multitude des couleurs donnait un air de fête à l’assemblée. (C’est la multitude qui donne un air de fête).
  • Une foule de questions lui venaient à l’esprit. (Ce sont les questions qui viennent à l’esprit).
  • Une dizaine de femmes en colère criaient des slogans incompréhensibles.
Parfois, on a le choix : Une multitude d’insectes ont envahi la prairie (ou a envahi) / Une dizaine de personnes se trouvait près du magasin (ou se trouvaient).
L’accord se fera avec le complément si le nom collectif est pris au sens figuré ou s’il est employé sans déterminant.
  • Un tas d’idées intéressantes ont surgi lors de la réunion. (tas est pris au sens figuré, le verbe s’accorde donc avec le complément pluriel idées).
  • Un tas de briques empêchait les voitures de passer (un tas est ici au sens propre, le verbe s’accorde avec le nom collectif un tas).
  • Nombre de questions ont trouvé réponse au cours de la réunion. (nombre n’est suivi d’aucun déterminant, le verbe s’accorde donc avec le complément pluriel questions).



Accord du verbe (III)
Accord, verbe, sujet, GNS, beaucoup, les deux tiers, la moitié, moins de, plus d’un…
40
Le verbe a pour sujet un nom introduit par une locution indéfinie
  • Beaucoup de persévérance sera nécessaire pour mener à bien cette tâche. (le verbe s’accorde avec le nom persévérance déterminé par beaucoup).
  • Beaucoup de points sont à l’ordre du jour de la réunion. (le verbe s’accorde avec le nom points déterminé par beaucoup).
Le sujet contient une indication de nombre
Quand le sujet est un nom de fraction suivi d’un complément, le verbe s’accorde généralement avec ce nom.
Exceptions : L’accord avec le complément est parfois possible.
  • La moitié des Français ne sont pas favorables à ce mouvement de protestation.
Le verbe se met au souvent singulier quand le sujet est introduit par plus d’un. Il se met souvent au pluriel quand le sujet est introduit par moins de deux.
  • Plus d’un a obtenu gain de cause / Moins de deux mois suffiront pour le projet.
Les adverbes
Adverbes, temps, quantité, lieu, manière, invariable, modificateur, modalisateur
41
L'adverbe est un mot invariable (sauf tout). Il s’ajoute à un énoncé, à la phrase, à certains constituants de la phrase pour en préciser ou en modifier le sens ; l'adverbe ne modifie pas un nom:
o    ils sont restés debout...
o    nous partirons ensemble...
·         Un seul adverbe peut varier : tout, devant une consonne ou un h muet.
L’adverbe peut amener des informations liées :
·         au temps :           ici, quelquefois, parfois, sitôt, bientôt, aussitôt, tantôt, tard, dernièrement, immédiatement, tout de suite, d’antan, naguère et jadis :
·         au lieu :               Y (est pronom adverbial lorsqu'il signifie dans cet endroit-là : je vais y aller) ; ci-dessus, ci-dessous, ci-devant, là-dessus, là-haut, ci-joint, ci-inclus, ci-gît...
·         à la manière :      bien, comme, mal, volontiers, nouvellement, singulièrement, prudemment... précisément grièvement, obscurément, expressément...
·         à la quantité :      quasi, davantage, plus, moins



S’il fait partie de la Phrase P, il est :
a.     Complément de phrase
b.    Complément du verbe (circonstanciel)
c.     Modificateur : dans le groupe verbal / dans le groupe adjectival / dans le déterminant quantifiant / d’adverbe ou de préposition
S’il ne fait pas partie de la Phrase P, il renvoie à l’énonciation ou à l’organisation du texte ; il est :
a.     Modalisateur
b.    Organisateur (ou connecteur)



Aujourd’hui, Marie invite ses amis.
Nous resterons ici.
Paul avait beaucoup écrit / Paul est très déçu / Il a reçu trop de demandes / Ce film passe très probablement en V.O. / Elle est juste derrière la maison.


Nous resterons probablement ici.
Paul a reçu peu de courrier. Pourtant il avait beaucoup écrit.



Les adverbes en –ement (i)
Adverbes, -ement, adjectif
42

Poliment, évidemment, assidûment…

En partant de l'adjectif à l'origine de l'adverbe, on repère quelques règles générales (et leurs inévitables exceptions). J


 
 

On regarde la terminaison de l’adjectif d’origine
On ajoute «- mment» pour obtenir l'adverbe : Évident... évidemment. Constant... constamment.

§  Si l’adjectif se termine par «ent», l’adverbe se terminera par -emment
§  Si l’adjectif se termine par «ant», l’adverbe se terminera par -amment

«Habille-toi décemment !» dit le poisson rouge à sa femme.
« Tu es constamment en retard ! Ça ne peut plus durer ».

§  Attention à : sciemment, précipitamment, nuitamment, notamment…




Les adverbes en –ement (ii)
Adverbes, -ement
43

§  Si l’adjectif se termine par une consonne, on forme l’adverbe avec le féminin
On ajoute «- ment» à son féminin : Certain... certaine... certainement. Généreux... généreuse... généreusement.
Parle-moi franchement Thérèse : as-tu encore acheté un vison ?»

Parfois, une lettre est éliminée ou un accent est ajouté :
Gentil... gentiment ; profond... profonde... profondément.

§  Si l’adjectif se termine par une voyelle, on forme l’adverbe avec le masculin.
On lui ajoute «- ment» : Instantané... instantanément. Absolu... absolument
«Il ne m'a quasiment rien coûté !» répondit ingénument Thérèse.


Zone de Texte:  Exceptions
Gai... gaiement (gaîment), fou... follement, impuni... impunément, etc.




LA PRONOMINALISATION
pronom, déplacement, pronominalisation, groupe nominal, répétition, accord,
44

A la place d'un groupe nominal (GN), on peut trouver un pronom (= mot mis à la place d'un nom)
                                            La table est nettoyée     à    Elle est nettoyée
                                                       Ce fils grandit     à    Celui-ci grandit
            Ses manières ne sont pas très correctes     à    Les siennes ne sont pas très correctes
                                    Les enfants sont fatigués     à    Ils dorment
                                      Les enfants sont arrivés     à    Anouk les a accueillis
                                   Les enfants se sont réunis     à    Anouk a chanté pour eux
La conteuse a raconté une histoire aux enfants     à    La conteuse leur a raconté une histoire
                   J'ai donné cette pomme à mon frère     à    Je la lui ai donnée

Une pronominalisation se caractérise par une opération de remplacement et parfois par une opération de déplacement.
ALINE                      TAQUINE                AUSSI                      MON CHAT

ELLE         LE          TAQUINE                AUSSI
On utilise principalement la pronominalisation pour éviter les répétitions.
Attention :     La pronominalisation engendre souvent d'autres transformations (accord des participes passés par exemple – voir fiches 92 et suivantes)
Les pronoms « Y » et « EN »
Y, EN, pronoms
45
Y :  Y représente en général des choses, des notions abstraites (ville, pays, ...). Y remplace un groupe nominal précédé de la préposition à, en (un G prép)
·         Il va en Chine tous les ans. - Il y va tous les ans.
·         Il pense partir à Paris. - Il y pense.
·         ……………………………………..
Avec certains verbes comme penser, songer à, se fier à, s'intéresser à - on emploie Y :
·         Je me fie à mon bon sens – Je m’y fie
·         Il songe à ses prochaines vacances. - Il y songe
 

EN :
En remplace en général un groupe nominal précédé de la préposition de.
·         Elle parle des ses vacances à Bornéo. - Elle en parle.
·         Il renvient de la guerre. - Il en revient.
En peut remplacer une quantité exprimée par du, de, de la, de l', des.
·         Il a une envie de pâtes. - Il en a envie.
En indique une quantité :
·         Combien de livres avez-vous? J'en ai 18.
·         J'ai deux sœurs. Moi j'en ai quatre.


LA PRéPOSITION
préposition, à, de, en, jusqu', sans, par, pour, sur, vers, sans, avec...
La préposition, ou locution prépositionnelle, est un mot invariable qui sert à accrocher un groupe du nom à un verbe, à un autre mot, à une phrase.
Elle sert à introduire un mot ou un groupe de mots et en fait un complément.

Exemples : je pars en vacances ; il mange à la cantine ; Raul revient de la piscine…
Ses propriétés :                                                                  Exemples


1.     Introduit un nom
2.     Introduit un adverbe
3.     Introduit un adjectif
4.     Introduit un groupe prépositionnel
5.     Introduit une phrase enchâssée avec verbe conjugué
6.     Introduit une phrase enchâssée avec verbe à l’infinitif

À l’aide d’un clou.
Depuis longtemps.
Rien de pareil.
Pour dans deux semaines
Sans que nous arrivions à l’atteindre.
Avant d’être libre.


Principales prépositions : à, après, attendu , avant , avec , chez , concernant , contre , dans , de , depuis , derrière , dès , devant , durant , en , entre , envers, excepté, hormis , hors , jusque , malgré , moyennant , outre , par , parmi , passé , pendant , plein , pour , près , proche , sans , sauf , selon , sous, suivant , supposé , sur , touchant, vers , vu
Principales locutions prépositives : à cause de, afin de, à force de, à l’égard de, à moins de, à travers, au bas de, au haut de, au lieu de, au milieu de, au prix de, auprès de, autour de, avant de, d’après, de façon à, de peur de, du côté de, en bas de, en face de, en plus de, face à, faute de, frâce à, hors de, jusqu’à, jusque dans, loin de, lors de, par-dessous, par-dessus, près de, proche de, quant à, quitte à, vis-à-vis de

Remarque :   Il ne faut pas apprendre cette liste par coeur, mais simplement la lire en entier chaque fois que l'on rencontre un de ces mots.
LES CONNECTEURS (i)
Connecteurs, mots de liaison, mots outils, préposition, argumentatif, syllogisme, logique
47
Les connecteurs sont des mots de liaison. Ils sont aussi appelés mots charnières ou bien encore mots outils. Leur but est de relier les propositions, les phrases ou les paragraphes d'un texte.
Ils servent à situer les événements, les personnages et les objets dans le temps (chronologie) et dans l'espace et jouent un rôle clé dans la cohérence (logique) et la progression du texte.
Ils mettent l'accent sur le raisonnement qui sous-tend un paragraphe ou un texte. Ils sont indispensables dans un texte argumentatif, explicatif ou démonstratif. Ils structurent aussi les raisonnements mathématiques, marquent la progression logique ou chronologique : d'abord, ensuite, enfin, d'une part, d'autre part, en effet, de plus, en outre, si...  alors, donc, cependant, pourtant, néanmoins, par contre, en revanche, mais, or, donc, en bref, en définitive, en conclusion, enfin, tantôt.
Le syllogisme, raisonnement qui part de deux propositions pour en déduire une troisième, et la charade utilisent explicitement ou implicitement les connecteurs logiques.
a) Les appartements bon marché sont rares
b) Or, les appartements rares sont chers
c) Donc les appartements bon marché sont chers J
L'ensemble des connecteurs comprend différentes classes de mots invariables : adverbes, conjonctions de coordination (mais ou et donc or ni car), conjonctions de subordination.
Quelques usages de ces mots de liaison
INTRODUCTION : D’abord, En premier lieu… ADDITION : Aussi, De même, De plus, Encore, Et, Également… ÉNUMÉRATION : D'abord, Enfin, Ensuite… LIAISON, TRANSITION : Bref, D'ailleurs, Donc, Ensuite, En somme, En outre, Or, Par ailleurs, Puis... EXPLICATION : Car, C'est-à-dire , En effet, Effectivement, Étant donné que, Puisque... ILLUSTRATION : Entre autres, Notamment, Par exemple... OPPOSITION : Au contraire, Mais, Néanmoins, Par contre, Pourtant, Quoique, Toutefois... CONSÉQUENCE : Alors, Ainsi, C'est pourquoi, D'où, Dans ces conditions, De sorte que, Donc, En conséquence, Par conséquent… CONCLUSION : Ainsi, Étant donné, Puisque…                          Voir liste sur la fiche suivante


LES CONNECTEURS (ii)
Connecteurs, mots de liaison, mots outils, conjonction, argumentatif, préposition
48
Liste


Afin de,
Ailleurs
Ainsi
Alors
Après
Assez
Au-dessous
Aujourd'hui
Auparavant
Auprès
Aussi
Aussitôt
Autant
Autour
Autrefois
Autrement
Avant
Avec
Beaucoup
Bien
Bientôt
Car
Ceci
Cela
Cependant
Certes
Chez
Comme
D'abord
Dans
Davantage
Dedans
Dehors
Déjà
Demain
Depuis
Dès lors
Dès que
Désormais
Dessous
Devant
Donc
Dont
Dorénavant
Durant
Encore
Ensuite
Entre
Envers
Et
Exprès
Guère
Gré
Hélas
Hier
Hors
Ici
Jamais
Là-bas
Loin
Longtemps
Lorsque
Maintenant
Mais
Malgré
Mieux
Moins
Naguère
Néanmoins
Ni
Non
Ou
Or
Par
Parce que
Par-dessus
Parfois
Parmi
Pendant
Peu
Plus
Plusieurs
Plutôt
Pour
Pourquoi
Pourtant
Près
Presque
Puis
Quand
Quelquefois
Quoi
Quoique
Sans
Sauf
Selon
Seulement
Sinon
Sitôt
Soudain
Sous
Souvent
Surtout
Tant
Tant mieux
Tantôt
Tant pis
Tard
Tôt
Toujours
Toutefois
Travers
(à, de,  en)
Très
Trop
Vers
Voici
Voilà
Volontiers
Vraiment


LES INTERJECTIONS
Interjections, oh, ah, onomatopées, zut, ouf…

L’interjection est un mot qui exprime ou renforce une exclamation ; elle peut être utiliséets seulets. Elle manifeste une attitude ou une réaction affective du locuteur (surprise, indignation ... ) ; on l’utilise aussi pour marquer certains actes (appeler, se moquer ... ) ou pour évoquer des bruits (onomatopées : plouf vlan, cocorico, hi-han, etc.).



Ah! (sentiment vif de plaisir, admiration, douleur, etc. ou insistance, rappel)
Aïe!
(douleur physique, contrariété)
Bah!
(indifférence, insouciance)
Bof!
(indifférence, lassitude)
Eh (la surprise)
Fi!
(dédain)
Ha!
(souvent redoublée: rire)
Hé! Hé!
(appréciation ou moquerie)
Hé!, Hep!, Ho! Holà! Ohé
(interpellation)
Hein! ou Hein ?
(surprise, étonnement, question)
Hé là! (mise en garde)
Hélas!
(plainte, regret)
Hello!
(salut, interpellation)
Heu! ou Euh!
(souvent redoublée: embarras, doute)
Hi!
(répétée: rire)
Ho!
(étonnement ou indignation)
Hop! Hop là! Houp
! (pour stimuler, faire sauter par jeu)
Hou! (pour railler, faire honte ou pour faire peur)
Hourra! (enthousiasme, acclamation)
Hue! (pour faire avancer un cheval)
Hum! Hem!
(doute, réticence)
Oh! (surprise, admiration, emphase)
Ouille! ou Ouïe
(douleur physique)
Ô!
(pour invoquer: ô ciel! ô mon Dieu!)
Ouf!
(soulagement)
Peuh!
(indifférence, dédain)
Pff(t), Pfut!
(indifférence, mépris)
Pouah! (dégoût)
Psitt! Pst!
(pour appeler, attirer l'attention)
Youp!
(pour encourager un mouvement)
Youpi!
(joie)
Zou!
(pour encourager un mouvement vif)
Zut!
(mécontentement, déplaisir)

et toutes les onomatopées dont l'orthographe est relativement libre...





LES ACCENTS (I)
accent, grave, circonflexe, aigu, tréma
50

Il existe 4 sortes d'accents :
§  L'accent aigu : l'été, la dictée, répété, ….............................. Symbole phonétique : /e/
§  L'accent grave : la mère, la règle, auprès,/
§  L'accent circonflexe : la fête, le crâne, le rôti, …
§  Le tréma : égoïsme, canoë, naïf, …

1. Les mots suivants ne prennent pas d'accent (liste non exhaustive J:
§  On ne met pas d’accent devant une double consonne (blesser, belle, coefficient, couette, dessécher, effroi, terre), devant un «z», un «x», ou une consonne qui finit un mot (sec, pied, examen, muret, bref...).
Exceptions : châsse, châssis …
§  appas (= attraits), bateau, Benelux, boiter, boiteux, ça (de cela), chalet, chapeau, chapitre, cime, cote (de coter), coteau, credo, cru (vin), cru (de croire), cyclone, dessablement, dessaisir, desservir, diesel, diffamer, drainer, drolatique, express, faine, fantomatique, fibrome, futaie, futaille, gaiement, gaine, genet (cheval), gnome, goitre, gracier, gracieux, gracile, hache, haler (tirer), havre, indu, infamant, infamie, jeun (à), jeune (de jeunesse), manne (nourriture), mat (terne, échecs), moelle, moelleux, moellon, Nigeria, paturon, psychiatre, racler, ratisser, receler, reclus, repartie (réponse), retable, revolver, roder (user), ru, ruche, sur (aigre), surir, symptomatique, syndrome, tache (souillure), tatillon, Venezuela, Vietnam, vilenie, zone...

LES ACCENTS (II)
accent, aigu, céleri
51
2. L’accent aigu  « ´ »
§  L’accent aigu ne se met que sur la voyelle e. Il indique un son fermé.
Symbole phonétique :
/e/
o    Agréer, aléa, allégresse, café, crépi, distinguée, extrémité, féerie, goéland, irrécouvrable, irrémédiable, mémento, pécher (faillir), pléiade, poésie, réfréner, réglementer, sécréter, séquoia, spécimen, ténacité, vénézuélien (mais Venezuela)...

........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
Cas particuliers :
Ø  Il se prononce mais ne s'écrit pas dans : assener, cuillerée, gangrener, pedigree, receler, repartie, revolver... (voir aussi fiche 52)

Remarque : Malgré la prononciation, l'accent est aigu dans : allégement, céleri, empiétement, événement, médecin, réglementation, sécréter...



LES ACCENTS (III)
accent, grave, circonflexe, aigu, tréma, à, çà, là, deçà, delà, holà, voilà, déjà, où
52
3. L’accent grave  « ` »
L'accent grave ne peut se mettre que sur le a et le u pour éviter la confusion entre deux mots, et sur le e. Symbole phonétique : /E/ (voir aussi fiche 55)

§  Sur le a et le u :

Il ne change pas la prononciation.
o    à = préposition, à distinguer de a = forme du verbe avoir (il a)
o    çà = adverbe (çà et là = ici), à distinguer de ça = pronom (cela)
o    = adverbe (je ne suis pas ), à distinguer de la = déterminant ou pronom
o    deçà, delà, holà, voilà
o    déjà
o    = pronom relatif ou adverbe, à distinguer de ou = conjonction de coordination

§  Sur le «e», il indique un son ouvert. On le trouve souvent :

o   Avant une syllabe avec un «e» muet : Le pèlerin austère achève le thème de son frère.
o   Avant le «s» final d'un mot : Abcès, après, dès, près, exprès, auprès, procès, excès, congrès, progrès, succès, très...


LES ACCENTS (IV)
accent, circonflexe, allô, dégât, arôme, forêt
53

4. L’accent circonflexe  « ^ »
§  Il marque un allongement du son, en voie de disparition (rôle, pâle, frêle...), ou le souvenir d'un «s» ancestral (forêt... forestier, hôpital... hospitalier, etc.).
§  L'accent circonflexe peut se placer sur toutes les voyelles sauf le y.
o    noirâtre, tempête, abîme, dôme, flûte...
§  Il indique souvent la disparition d'un e ou, plus souvent, d'un s :
o    âge s'écrivait autrefois eage ;                         tête s'écrivait autrefois teste ;
o    forêt, forestier ;                                               vêtement, vestimentaire ;
o    hôpital, hospitalier ;                                        fenêtre, défenestrer.
§  Il coiffe les voyelles de certains mots afin d'éviter une confusion :
o    la tâche (travail) à distinguer de la tache (salissure) ;
o    crû (participe passé de croître) à distinguer de cru (verbe croire et adjectif) ;
o    mûr (adjectif) à distinguer de mur (nom) ;
o    sûr (adjectif = certain) à distinguer de sur (préposition ou adjectif signifiant aigre) ;
o    la côte (d’une mer, ou l’os) à distinguer de la cote (dimension sur un plan)

Fautes d’accent fréquentes

§  Avec accent : aîné, allô, l’arôme, le bâillon, le dégât, flâner, la grâce, le pôle...
§  Sans accent : l’aromate, l’atome, le chapitre, déjeuner, l’égout, gracier, polaire


LES ACCENTS (V)
accent, grave, circonflexe, aigu, tréma
54

5. Le tréma  « ¨ »
Il sépare la prononciation de deux voyelles qui formeraient, sinon, un seul son. On le place sur la seconde voyelle.
Le tréma est un signe que l'on place au-dessus des voyelles e, i, u, pour indiquer que la voyelle qui les précède immédiatement doit être prononcée séparément.
o   Aiguë, l’ambiguïté, égoïste, haïr, l’héroïne, naïf, l’ouïe, la paranoïa...

§  Sur le e de :

  • aiguë, ambiguë, exiguë, contiguë, ciguë, canoë, Israël, Noël...
mais : goéland, goélette, goémon, moelle, poêle, poème, poésie, israélien...
Remarque : Le ë n'est pas prononcé dans : Mme de Staël, Saint-Saëns.

§  Sur le i de :

  • L’ambiguïté, l’exiguïté, l’aïeul, la faïence, égoïste, haïr, le maïs,l’ ouïe, inouï, coïncider, ...
mais : coincer, Saigon, séquoia, Hanoi, oui, un ouistiti, éblouir...

§  Sur le u de : Saül, Esaü, capharnaüm.



LES ACCENTS SUR LE « E »
Aigu, grave, accent, …
55

Quand mettre un accent sur le E ?

Marche à suivre :
1.    Contrôler : Avant la lettre x, ou avant une consonne double (FF, LL, MM, NN, PP, RR, TT, SS, …), jamais d'accent : examen, exact, essayer, dette, tourelle, benne, flemme, fesse, exiger, fillette, message…
2.    Décomposer le mot en syllabes (voir fiche no 3)
3.    Observer : si, dans la syllabe contenant le E, il est suivi d'une consonne (= le E est à l’intérieur de la syllabe), on n'ajoute pas d'accent :
·         espace à es-pa-ce ; dessin à des-sin ; dessert à des-sert ; rester à res-ter ; percer à per-cer ; pied à pied
Si le E est seul (= le E est en fin de syllabe), il prend un accent :
·         désert à dé-sert ; à mè-re à mère; frè-re à frère …
·         é quand la syllabe suivante est sonore ; appétit à ap-pé-tit ; élément à é-lé-ment
·         è quand la syllabe suivante est muette : pièce à piè-ce ;
·         Exemples mixtes : sé-vè-re, é-ta-gè-re…

Ce sont les cas principaux.


La CéDILLE     //     ge et gue
Cédille, gue, ge, ç


La cédille se place sous la lettre c uniquement devant les voyelles a, o et u (pour former le son /se/.)
o    façon, façade, il plaçait, balançoire, déçu,



Exception : douceâtre.

 



Les graphèmes « ge » et « gue »
·         Pour former le son [Ze], on met un e après le g seulement devant les voyelles a, o et u :
o    bougeons, bourgeons, bourgeois, plongeon, pigeon...

·         Pour former le son [ge], on ne met un u derrière le g que devant e et i :
o    langue, mais langage
o    tanguer, mais tangage


Exceptions : Les verbes en guer conservent le u : il me fatiguait, nous distinguons... 

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