Dictée, démarches, relire, genre, nombre,
|
Conseils
Ø
Écouter
attentivement
Ø
Se concentrer sur le sens des phrases : qui est qui, qui
fait quoi, quelles sont les relations entre les éléments des phrases dictées
Ø
Pour chaque verbe repérer, retrouver son infinitif (en contrôlant
sa pertinence par rapport au sens !) et déterminer à quel temps il est
conjugué, à quelle personne (quel est son sujet ?)
Ø
Pour chaque nom,
vérifier son déterminant et contrôler
que les adjectifs qui lui sont liés
aient le même genre (masculin/féminin) et le même nombre (singulier/pluriel)
Ø Faire résonner
les sons de chaque
phrase dans votre tête ; repérer ceux qui sont source de fautes fréquentes
(homophones) :
le son /s/
qui peut s’écrire ss, t, c, ç, s
les sons /é-è/
pas toujours faciles à cerner et qui peuvent s’écrire e, é, è, ê, ai, ais,
ait, es, et, est, er…
le son /la/ qui
peut s’écrire la, l’a, l’as, là ainsi que ta, t’a, t’as, mon, m’ont,
…
Ø
Repérer tous les participes passés et l’auxiliaire qui leur est lié et
faire les accords nécessaires
Ø
Relire en regardant attentivement la ponctuation,
les majuscules, les coupures des mots en fin de ligne (voir fiches 9, 10, 12, 13)
Ø
Relire en contrôlant les accents
Ø
Relire en s’arrêtant sur chaque mot et en réfléchissant à
la famille de ce mot
Ø
S’il est autorisé, évidemment, le dictionnaire est
très utile. Pour la rédaction, son usage intensif est vivement conseillé ainsi
que la recherche de synonymes.
Lettres, voyelles, consonnes, alphabet, forme orale,
forme écrite, minuscule, majuscule, fréquence
|
Les mots français ont deux
formes : une forme orale, celle
qu’on entend et une forme écrite, celle
qu’on peut lire.
Pour écrire l’ensemble des mots, 26
lettres se trouvent à notre disposition.
·
Elles sont soit minuscules,
·
soit
majuscules : LES MAJUSCULES
Les
6 voyelles sont : a, e, i, o, u, y, parfois munies d'un accent (é è à, etc.).
Les 20 consonnes sont : b, c, d, f, g, h, j,
k, l, m, n, p, q, r, s, t, v, w, x, z.
Fréquences :
Dans la langue
française, certaines lettres apparaissent plus fréquemment que d’autres.
Classement
de lettres selon leur fréquence d’apparition :
E
S A I N T R L U O D P C M É V G F B Q H À X È J Y Ê Z Ì Ç K Â Ô Û W
Classement des groupes de 2 lettres : ES DE LE EN RE NT ON ER TE EL
AN SE ET LA AI IT ME OU EM
Classement des groupes de 3 lettres : ENT LES EDE
DES QUE AIT
LLE ION EME
RES RES MEN ANT
TIO PAR
Mots, syllabes, césure, couper
|
Les
lettres entre elles forment des syllabes. Chaque
syllabe contient au moins 1 voyelle ; certaines syllabes ne sont
composées que d'une lettre.
Qu'est-ce
qu'une syllabe ? Une syllabe est un groupe de sons que l'on prononce par une
seule émission de souffle. Elle est composée soit d'une voyelle seule, soit
d'une voyelle et d'une ou plusieurs consonnes.
Séparer correctement les mots en
syllabes est nécessaire pour placer correctement ses accents ou séparer
les mots en fin de ligne.
Quelques
petits trucs :
·
Deux consonnes semblables : on
les partage : ef-fet, ar-rêt...
·
Deux consonnes différentes : on
les partage, sauf à la fin d'un mot : as-pect,
ab-sen-ce...
·
Trois consonnes différentes : on
les partage après la deuxième consonne : cons-cien-ce,
obs-ti-né, comp-ter, sauf quand on a
"ph", "ch", "th", "gn" : mar-cher, as-phy-xie, é-chan-ger, é-lé-phant, a-thée, mon-ta-gne…
On ne sépare jamais :
> Le h,
le l ou le
r de la consonne qui les précède :
vivre, acheter, reprendre, regret,
stable, inclus…
> Deux ou
trois voyelles : théâ-tre,
oa-sis, ré-gion, es-pion, bout, as-seoir, beau-té.
Groupe, nature, classe, espèce, nom, adjectif, adverbe,
préposition, déterminants, infinitif, …
|
On
utilise toutes sortes de mots pour faire des phrases. Chacun de ces mots a une
valeur grammaticale (classe) et une valeur syntaxique (= son sens). La place
des mots dans la phrase et leurs catégories ont une influence sur le sens.
Ainsi :
avec les mots le, l’homme, lit,
livre, on peut écrire : a) L’homme lit le livre
b)
L’homme livre le lit
Ces deux phrases ont un sens
complètement différent. La valeur grammaticale des mots (la classe, la nature) est
différente dans les deux phrases : Les
mots « lit » et « livre » peuvent
appartenir à plusieurs catégories.
o
Le lit, le livre sont
des noms
o
lit (il), livre
(il) sont des formes des verbes lire et livrer au présent.
Lorsqu’on lit ou qu’on écrit, il est important de bien tenir compte de la
valeur grammaticale des mots.
Trouve plusieurs valeurs
(grammaticales ou de sens) et sens aux mots suivants : Bouche, ferme, sort, fils, planche, prise,
lui…
Pour jouer
un rôle dans la phrase (GNS-V-CV-CP), les mots sont rarement seuls ; ils
s’associent à d’autres mots. Le mot principal est le mot noyau du groupe, il lui donne son nom. Les principaux groupes
de mots sont :
·
Le
groupe nominal Fellini
voulait tourner un très
grand film. Le
dernier est inachevé
·
Le
groupe de l’adjectif Ce film est triste à pleurer.
·
Le
groupe prépositionnel En
raison du succès rencontré, ce film
resta longtemps à l’affiche
·
Le
groupe de l’infinitif Vivre de petits plaisirs semble sage
·
Le
groupe de l’adverbe Ce film passe très probablement en V.O.
·
La
phrase subordonnée Puisque
c’est un bon film, j’irai le
voir.
Famille, nom, pronom, adjectif, verbe, préposition,
déterminants, catégorie, fonction, classe, radical …
|
5…
|
Un
mot est un ensemble de lettres qui ont un sens. Il correspond généralement à
une unité de sens bien précise ; mais cela n'est pas toujours vrai car
parfois il contient plusieurs éléments porteurs de sens.
·
mangerons contient trois
éléments porteurs de sens :
- mange - (radical du
verbe manger),
- - r (marque du futur) et
- - ons (marque le nous).
D'un
autre côté, certains groupes de mots ne sont porteurs que d'un seul sens : machine
à laver la vaisselle
Chaque mot appartient à une (ou plusieurs) classes et
joue un rôle dans la phrase.
Famille de mots : Une famille de mots est régulière quand son radical ne change pas et est irrégulière si le
radical présente des variations orthographiques.
·
Vivre,
vie, vivement, vivace, vivifiant, vif, survivant, vivable, vivarium, …
·
Planter,
plantation, plante, planteur, plantoir, planton, plant, implanter,
transplanter.
Mais
pas : plantureux,
plantureusement.
Voir : la règle
du radical (fiche 8)
Famille, nature, espèce, nom, pronom, adjectif, genre,
nombre, classe
|
Les mots se
rangent dans 7 classes grammaticales principales :
1. Le
nom :
Il désigne des choses, des objets, des métiers, des actions, des lieux, des
gens… Il est accompagné d’un déterminant qui nous indique son genre
(masculin/féminin) et son nombre (singulier/pluriel)
§ La
table, le boulanger, la pensée, le
cheval, Pierre, Lausanne, un inconnu, une foire, des bijoux, les gens…
2. Le
déterminant :
C’est un petit mot qui accompagne le nom pour nous donner quelques renseignements :
genre (l’, la, le, un,…), nombre (les, des, cinq, …), démonstratif (ce, cette,
ces…), possessif (son, sa, leur, notre…), défini (le, la…) , indéfini (une,
un…)
§ Le cheval, ces jeunes, ses affaires, son
portable, cet endroit, l’alphabet, un ami, …
3. L’adjectif : Mot qui
décrit un nom, qui le précise.
§ Un
cheval blanc, une femme maquillée, un lieu enchanteur, le grand
homme, la maison délabrée.
4.
Le pronom : Il remplace
un nom : ils, elle, lui, eux, que… (voir la
fiche « pronominalisation »,
no 41)
§ On
appelle aussi pronoms des mots comme : Je, tu, on, nous, vous,
- Je
parle aux élèves à je leur
parle
o
Paul mange un gâteau
à Il
le
mange.
o L’homme est là ; c’est lui qui interprète le
rôle principal
Famille, nature, espèce, classe, nom, adjectif, verbe,
préposition, déterminants, invariable…
|
Les mots se
rangent dans 7 classe grammaticale principales (suite) :
5. Le
verbe conjugué :
avec son sujet, il est le corps de la phrase et lui donne son sens ; sans
lui, il n’y a pas de phrase ; il indique ce qui se passe entre les autres
composants de la phrase.
§ La
chouette hululait ; les trois
garçons manquaient ; un passant
arrivait ; tu joues…
6. L’adverbe : Il complète
et précise le verbe, l’adjectif ou un autre adverbe.
§ Il
neigeait souvent ; cette roue
tournait rapidement ; le
poisson nageait tranquillement ;
il resta debout…
7.
Les mots de liaison (conjonctions, prépositions, connecteurs, subordonnants, locutions…) : si, car, quand, par,
de, comme, qui, et ...
§ Il
a rejoint sa maison par la route ; elle est sortie en
courant ; je vais à la montagne ; je pense, donc je
suis ; …
Parmi ces 7 classes, 5 contiennent des mots variables (verbe, nom, pronom,
adjectif, déterminant) tandis que les mots des deux autres classes sont invariables (adverbe, mot de liaison).
De temps en temps
certains mots quittent leur classe : Le chat gris
dort paisiblement. Le gris est une couleur paisible. Gris, adjectif, est devenu un nom dans la seconde phrase.
Voir fiche « Les mots, les phrases (no 4)
Nom, radical, famille, racine, substantif
|
Exemples :
§ ski, skier, skieur, skieuse, ski-lift, téléski, ...
§ gros, grossesse, grossier, grosseur, grossir, dégrossir,
grossissement, grossiste...
§ ...................................................................................................................................
§ ...................................................................................................................................
Couper, césure, coupure des mots, syllabe
|
La plupart des logiciels de traitement de
texte coupent automatiquement les mots en fin de ligne ; vous vous occupez
donc de moins en moins de ce problème.
Toutefois,
il vous arrive encore de devoir le faire… et vous ne savez plus comment !
·
On coupe le mot en deux en insérant à
la fin de la ligne le plus possible de syllabes (voir fiche 3)
·
On coupe toujours un mot entre deux
syllabes. Une syllabe ne doit jamais
être scindée en deux (voir
fiche 3)
·
La première ou la dernière lettre d'un
mot ne peut jamais se retrouver seule en fin ou début de ligne. Ce qui signifie
que les mots de moins de quatre lettres ne seront donc jamais coupés.
On ne peut pas couper
un mot
après sa première syllabe si elle est composée d'une seule lettre : é\tat
o
On ne peut pas couper un mot entre
deux voyelles, sauf après un préfixe :
Exemples : monsi\eur
(faux) mons-sieur (correct) ….
pré-existant (autorisé)
·
On peut couper entre des consonnes
doubles : chas-seur
·
On peut couper quand il y a un trait
d'union: tire-bouchon
·
On peut couper après un x ou un y
suivis d'une consonne : "pay/san"
·
On peut très souvent couper entre deux
consonnes sonores différentes, sauf si la seconde est h, l ou r.
Exemples de bonnes coupures de mots : cou-pures, pour-tant, tou-jours, aussi-tôt...
Remarque : Quelquefois, pour des raisons phonétiques,
il faut éviter une césure, même si elle est correcte au niveau de la
syntaxe : Je suis con-tent. Il est
con-fus…
majuscule, nom propre, oeuvre artistique, journal, politesse,
|
En principe, on met
une majuscule :
1. Au premier mot d'une phrase, après un point, un point d’exclamation
ou d’interrogation :
« L'orage approchait. Un vent
violent se mit à souffler. Tais-toi ! L'averse crépita. »
2.- Aux noms propres de lieux, de personnes :
Vevey, Lausanne, Paris; Dupont,
Maillard, Jacques, Sonia, la place Blanche, le Mont-Blanc
3.- Aux titres et termes de politesse :
Je
vous prie, Madame, de bien vouloir...
Monsieur le Président,
Monsieur le Directeur, ...
4.- Au titre d'un livre, d'une oeuvre artistique, d'un journal :
Il
lisait "Le tour du monde en 80 jours". Il achète le "Journal
du Nord-Vaudois"
A Paris, j'ai vu la Joconde.
Attention : Les
adjectifs faisant référence à des noms propres ne prennent pas de majuscule :
un Romain, mais : un soldat romain ; un Parisien, mais : une
baguette parisienne ; un Lausannois, mais : un monument
lausannois ; un Italien, mais : un joueur italien
apostrophe, élision, h muet, voyelle
|
L'apostrophe
marque une élision, c'est-à-dire la suppression de la voyelle finale a,
e, ou i dans certains mots. Cette suppression a lieu quand le mot
qui suit commence par une voyelle (a, e, i, o, u, y) ou un h muet.
s'
au lieu de si à s'il
nous aidait
j'
au lieu de je à j'oublie
m'
au lieu de me à je
m'amuse
t'
au lieu de te à tu
t'amuses
s'
au lieu de se à il
s'amuse
l'
au lieu de le à l'arbre
l'
au lieu de la à l'ombre
d'
au lieu de de à un
soir d'hiver
c'
au lieu de ce (cela) à c'est
la nuit
Exemples :
- L'automobile,
l'homme, l'hôpital, s'il (si il), ç'a (ça a), jusqu'à, jusqu'ici...
mais : la honte
(h aspiré), le oui, je crois que oui, le onzième, le hululement,
le yaourt, le yacht, la yole, le yoga, le youyou...
Cas
particuliers
o
Le « e »
de lorsque (et de puisque) ne s'élide que devant il, elle,
on, un, une, en.
§ Lorsqu’il, lorsqu’on, … Mais : lorsque je pars ;
lorsque mon père rentre…
o
Le « e »
de parce que ne s'élide que devant il,
elle, on, un, une, à.
§ Parce qu’il, parce qu’elle, … Mais : parce que tu
manges ; parce que le coq chante…
o !!!
quelqu’un - quelques-uns // quelqu’une - quelques-unes !!!
ponctuation, point, virgule, parenthèses, guillemets,
suspension, etc,
|
12…
|
1.
Le point .
Il
indique la fin d'une phrase et une forte pause.
Hier,
mon père a mangé son chef. Ce matin, il était barbouillé.
2.
La virgule ,
On
l'utilise pour une énumération et pour séparer (détacher) certains éléments de
la phrase.
Sel,
poivre, tabasco, sauce tomate... Après avoir assaisonné son chef,
mon père l'a mangé.
3.
Le point-virgule ;
Il
marque une pause plus forte que la virgule entre deux propositions reliées par
une même idée.
Mon
père est grand, beau, intelligent ; il est un peu colérique, aussi.
4.
Le deux-points :
Il annonce une citation : La sorcière dit : « je vais te
jeter un sort ».
une
énumération : Rouge de
colère, elle sortit du tiroir : trois couteaux, trois fourchettes, une
cuillère, une râpe et un entonnoir.
ou
une explication : Mon père
était en colère : son chef avait critiqué sa cravate.
5.
Les points de suspension …
Ils
suggèrent une suite à l'énumération : Il exigea du
sel, du poivre, de la sauce tomate...
Ils
ménagent un temps de surprise : Mon père, furieux, prit un grand
couteau et... tailla son crayon.
Note : Si on utilise la locution
adverbiale «etc.», il ne faut jamais y ajouter de points de suspension.
ponctuation,
point, virgule, tiret, exclamation, interrogation, parenthèses, guillemets,
suspension, dialogue, etc,
|
6.
Le point d’interrogation ?
«Où
est passé le patron ?» s'interroge la secrétaire. La secrétaire se demande où
est le patron.
Il marque une question. On ne l'utilise pas dans une
interrogation indirecte.
7.
Les guillemets
« » ou ‘’ ‘’
«Je
vais te réduire en bouillie !» dit Rambo au Grand Schtroumpf.
Ils encadrent une citation. Ils marquent un discours
rapporté direct.
Rambo
dit au Grand Schtroumpf qu'il allait le «réduire». Rambo aurait été «malmené»
par la communauté Schtroumpf.
Ils marquent une expression étrangère, familière
ou que l'émetteur refuse d'assumer.
8.
Le point
d’exclamation !
Le
point d'exclamation se place après une interjection ou à la fin d'une phrase exclamative.
Oh ! le
bel oiseau. Prends-le en photo !
9.
Le tiret –
Les tirets
marquent, dans un dialogue, un changement d'interlocuteur.
10.
Les parenthèses ( )
Les parenthèses isolent une phrase ou un élément de
phrase et donne une moindre importance : Lors de cette journée (un mardi) la chaleur était très agréable.
Trait d’union, noms composés, dessus, quasi, anti, impératif,
pronom
|
En dessous, par-dessus…
1.
Les noms composés
Sympathique,
le gendarme dessina un arc-en-ciel sur le procès-verbal.
Ils sont unis par un trait d'union.
2.
Dessus, dessous et consorts
Précédés de «au» ou
«par», dessus, dessous, devant, derrière, dedans, dehors, deçà et delà s'écrivent
avec un tiret. Avec «en», ils n'en prennent pas.
J'habite
tout près de chez Brad Pitt. Il suffit de passer par-dessus l'océan,
en dessous de quelques montagnes, encore un peu au-delà et, hop, on
y est.
3.
Quasi et anti
Ils
prennent un trait d'union devant un nom, mais pas devant un adjectif.
La quasi-totalité des ogres sont quasi végétariens.
«Anti»
est soudé à ce qui suit, sauf devant «i», «on», «y» et devant un nom propre.
Les
militants anti-Schtroumpfs sont antipathiques. Un anticyclone se déplace vers l’Est.
Mais : anti-inflammatoire, …
4.
L’impératif : entre le
verbe et un pronom : Mettez-le ! Sauvez-vous ! Parle-lui !
Prête-le moi !
Voir aussi la fiche 24
Mots, fréquence
|
Cette fiche
présente 100 mots parmi les plus utilisés dans la langue française. Il est
important de savoir les écrire facilement.
1 le dét.
2 de prép.
3 un dét.
4 être verbe
5 et conj.
6 à prép.
7 il pron.
8 avoir verbe
9 ne adv.
10 je pron.
son dét.
que conj.
se pron.
qui pron.
15 ce dét.
dans prép.
en prép.
du dét.
elle pron.
20 au dét.
de dét.
ce pron.
le pron.
pour prép.
25 pas adv.
que pron.
vous pron.
par prép.
sur prép.
30 faire verbe
plus adv.
dire verbe
me pron.
on pron.
35 mon dét.
lui pron.
nous pron.
comme conj.
mais conj.
40 pouvoir verbe
avec prép.
tout adj.
y pron.
aller verbe
45 voir verbe
en pron.
bien adv.
où pron.
sans prép.
50 tu pron.
ou conj.
leur dét.
homme subst.
si adv.
55 deux numér.
mari subst.
moi pron.
vouloir verbe
te pron.
60 femme subst.
venir verbe
quand conj.
grand adj.
celui pron.
65 si conj.
notre dét.
devoir verbe
là adv.
jour subst.
70 prendre verbe
même adv.
votre dét.
tout adv.
rien pron.
75 petit adj.
encore adv.
aussi adv.
quelque dét.
dont pron.
80 tout pron.
mer subst.
trouver verbe
donner verbe
temps subst.
85 ça pron.
peu adv.
même adj.
falloir verbe
sous prép.
90 parler verbe
alors adv.
main subst.
chose subst.
ton dét.
95 mettre verbe
vie subst.
savoir verbe
yeux subst.
passer verbe
100 autre adj.
radical, famille, racine, affixe, préfixe,
suffixe, élément
|
16…
|
Les éléments sont des groupes
de lettres formant un sens (souvent issu du grec ou du latin). Ces éléments
sont utilisés comme des briques lego pour former des mots.
Aéro : Les
mots composés dans lesquels entre le préfixe « aéro » ( de air )
s'écrivent sans trait d'union :
aérodrome, aéronef... .
Exceptions : un aéro-club, des aéro-clubs.
Auto : Les composés
d'« auto » ne prennent pas de trait d'union : automobile, autodéfense...
Exceptions : hiatus ou de diphtongue :
auto-excitation, auto-infection...
Électro, radio :
Pas de trait d'union, sauf en cas d'hiatus : électrochimie, électro-aimant...
Micro- : (signifie « petit ») : Les mots commençant par « micro » ne prennent un trait d'union que quand la
lettre suivant « micro »
est un i ou un o : microsillon ; micro-informatique ;
microélectronique…
microélectronique…
Mais : micro-cravate (ici
« micro » n'a pas le sens de « petit », mais de
« microphone »).
Télé- : Pas de trait d'union pour les mots composés
de télé (qui signifie « au loin ») : téléphone, téléobjectif, télécommandé...
·
Place
au-dessous des éléments suivants le nombre qu’il désignent :
Milli,
centi, déca, mono,
hecto, kilo, déci,
penta, hexa, octo.
Voir fiches 17 & 18, 102, 103, 104
radical, famille, racine, affixe, préfixe,
élément…
|
Un
préfixe
est un élément, un « morceau » de mot. Il se place devant un mot pour préciser ou modifier son sens.
Parfois, le préfixe d’accroche au mot avec
un trait d’union, parfois il se colle totalement au mot.
Exemples : produire à reproduire ; estimer à sous-estimer, défense à autodéfense ;
chance à malchance ; chanter à déchanter
Entre- : entracte, entrouvrir, entraide, entrebâiller, s'entrebattre,
s'entrechoquer, entrechat...
Mais : s'entr'aimer,
s'entr'apercevoir, s'entr'appeler, s'entr'avertir, s'entr'égorger s'entre-déchirer,
s'entre-détruire, entre-deux, s'entre-dévorer, s'entre-donner, entre-ligne,
entre-noeud, s'entre-tuer...
Extra- : Le préfixe extra marque l'extériorité : extraordinaire ; des petits pois extra-fins ;
l'extraterritorialité ; ...
l'extraterritorialité ; ...
In-,
il-, im-, ir- :
illimité, inclassable,
immobile, imbuvable, impossible, irrégulier, inapplicable...
Anté, anti (préfixe grec
signifiant « contre ») : Généralement sans trait d'union : antiaérien,
montre antichoc, antichambre, antédiluvienne...
Exceptions : quand le deuxième mot commence
par un i : anti-infectieux...
quand il y a trois éléments : anti-sous-marin... quand il s'agit de mots formés pour la circonstance.
Contre : Avec un trait
d'union : contre-torpilleur,
contre-chant, contre-passer...
Exceptions : contrepartie, contredire,
contretemps, contrechamp...
Voir fiches 18, 102, 103, 104
radical, famille, racine, élément, affixe, préfixe,
suffixe…
|
Le
suffixe est un élément, un « morceau » de
mot qui se place derrière un mot pour
en préciser ou modifier le sens.
-âtre : Ce suffixe indique que le nouveau mot a un
sens proche de celui dont il est issu, parfois avec une idée de dépréciation ou
de diminution : bleuâtre, marâtre,
rougeâtre, douceâtre...
o
Ne pas confondre le suffixe
« âtre » avec l’élément « iatre », sans accent circonflexe
(du grec iatros = médecin), qu'on
retrouve dans : pédiatre, psychiatre,
...
-aille : Les noms féminins terminés par
« aille » donnent une idée de collectivité et ont souvent un sens
péjoratif : marmaille, ferraille, canaille,
valetaille...
o
Remarque concernant le mot volaille : la
volaille est l'ensemble des animaux d'une basse-cour, une volaille désigne un oiseau de la basse-cour.
-ille : Suffixe diminutif, qui rend plus petit :
brindille, faucille
-eau,
-elle, -ceau, -ereau, -eteau, isseau : préfixes diminutifs : lapereau, louveteau, arbrisseau…
-iste : Qui indique une profession, qui s'occupe
de : documentaliste, archiviste,
gréviste…
-ien : Qui habite, qui s'occupe de : parisien, mécanicien, historien…
-ique : Qui a le caractère de, qui vient de : volcanique, chaotique, hébraïque…
Voir fiches 17, 102, 103, 104
Déterminant, possessif, démonstratif, le, la, les, un,
une, des
|
19…
|
Le déterminant, comme son nom
l’indique, est un terme qui « détermine » un nom (substantif) dans un
groupe nominal. Il nous indique le genre
(masculin/fémimin) et le nombre
(singulier/pluriel) du nom.
Propriétés :
1) Identifiant a)
défini : Le, la, l’, les (Le et la deviennent l' devant
une voyelle ou un h muet : l'école, l'hélicoptère, l’hôpital.
b)
possessif : mon, ton, son, ma, ta, sa, mes, tes, ses, notre, votre, leur, nos, vos,
leurs,
c)
démonstratif : ce, cet, cette, ces
2) Quantifiant a) indéfini un, une, des, deux, trois, plusieurs…
b)
de mesure (devant un nom comptable) : un
gramme, un sac de farine, beaucoup d’eau
3) Exclamatif : Quelle belle surprise ! Quel beau tableau !
4) Interrogatif ; Quel chemin allons-nous prendre ? Combien d’argent as-tu
gagné ?
Au, aux, du et des sont des
formes contractées qui correspondent
à un assemblage des prépositions à ou de avec certaines formes du
déterminant : au = à+le,
aux = à+les, du = de+ le et des = de+les.
Des devient parfois de lorsque le groupe du nom
comporte un adjectif placé avant le nom : des automobiles - de belles
automobiles.
Un
accompagne nom sans l'identifier spécifiquement ; dans "J'ai
rencontré un écrivain", un
détermine écrivain et ne dévoile rien
d’autre ; c’est un écrivain parmi d’autres, on ne sait pas lequel.
Le déterminant partitif
permet de quantifier de façon indéterminée les noms abstraits : du courage,
de la gentillesse, de l'indépendance ou des noms qui désignent des choses
impossibles à dénombrer : du lait, de la pierre.
Déterminant, possessif, démonstratif, défini, quantifiant,
identifiant, exclamatif, interrogatif
|
Le
déterminant précède le nom.
Ses propriétés : Exemples :
1.
Identifiant
a. Défini Le, la, l’, les
b.
Possessif Mon, ma, ton, ta, son, sa, notre, votre,
leur, mes, tes, ses, nos, vos, leurs
c. Démonstratif Ce, cet, cette, ces
2.
Quantifiant
a. Indéfini
b. De mesure, devant
un nom non comptable (dans ce cas, la quantité est exprimée par un groupe
nominal ou un adverbe qui figure dans le déterminant)
c. De nombre, devant
un nom comptable (dans ce cas, la quantité est exprimée par un déterminant
comprenant un groupe nominal ou un adverbe, mais aussi par un déterminant de
nombre)
Un
déterminant identifiant peut fort bien se combiner avec certains des
déterminants dits quantifiants.
Un, une, deux, trois,
plusieurs, des, …
Un gramme, un sac de
farine, beaucoup d’eau
Quinze cerises, un kilo
de cerises, beaucoup de cerises
Mes trois paniers
3.
Exclamatif
4.
Interrogatif
5.
Chaque, nul, tout,
différents, divers, maint.
Ils ne peuvent pas figurer dans des groupes nominaux
détachés et repris par il (elle, …)
Quelle belle surprise !
Quel chemin allons-nous prendre ?
Combien d’argent as-tu gagné ?
J’ai ouvert chaque lettre.
Déterminant, possessif, mon, son, ton, ses, leur, sa, homophones,
ma, notre, votre
|
Un déterminant possessif
accompagne le nom pour indiquer à qui appartient ce qui est désigné.
§
mon
chien ma
chienne mes
chiennes
§
ton
lit ta
chambre tes
habits
§
son
sac sa
chemise ses
jouets
§
notre
frère nos
parents
§
votre
voiture vos
skis
§
leur
maison leurs
souliers
son livre = c'est le sien
ses
cahiers = ce
sont les siens
Homophones :
§ Attention : sont est une forme du verbe être. On peut le remplacer par étaient.
§ Attention : ces est un déterminant démonstratif
§ Attention : mont est un nom signifiant
« montagne »
§ Attention : m’ont,
t’ont à
verbe avoir. On peut remplacer par m’avaient, t’avaient
§ Attention : tond et tonds sont des
formes du verbe tondre
§
Attention : leur est un aussi un pronom (voir
fiche 63)
§ Attention : ça
est un pronom (= cela, ceci)
ce, cet, cette, ces, démonstratif, montrer, celui-ci,
GN, suite du nom
|
Ce, cette, cet, ces
sont des déterminants que l'on emploie
lorsque l'on montre, lorsque l’on désigne du doigt.
GN
DéT N
Suite N
ce carré bleu
cet acteur célèbre
cette journée ensoleillée
ces personnages célèbres
…… ……………… ……………..
Cet
est utilisé devant des noms masculins commençant
par une voyelle ou un h muet.
Exemples :
cet homme, cet éléphant, cet ami, cet enfant…
Homophones :
§ Attention : se est un pronom ; on peut le
remplacer par me, te
§ Attention : ses est un déterminant possessif ;
on peut le remplacer par mes, tes
§ Attention : sept est un chiffre.
Déterminants, vingt, cent, mille, et, trait d'union, nombres,
zéro, chiffres...
|
23…
|
1. Le pluriel des chiffres et des nombres
Les
chiffres (de 1 à 9) et les nombres (composés de plusieurs chiffres) sont invariables.
Ce sont des déterminants de quantité.
§
Le zéro s'accorde, comme dans le
fameux : «Et un, et deux, et trois zéros !»
§ Mille est toujours invariable.
Ø Deux mille, cinquante mille, cent mille…
§
Vingt et cent prennent le
pluriel quand ils sont multipliés. Mais ils restent invariables s'ils sont
suivis d'un autre chiffre.
On écrit ainsi : «une fille de vingt ans», «une femme de quatre-vingts ans» et «une momie
de huit cent quatre-vingt-quatre ans». Deux cents francs.
§
Zéro, un, deux,
trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze,
quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt-et-un, vingt-deux,
trente, quarante, cinquante, soixante, septante, huitante, nonante, cent,
mille, millier, million…
!!! un millier, un million… mais
trois milliers, quatre millions (ici, ce sont
des noms)
Attention ! Lorsqu'ils indiquent un numéro (on peut alors les
remplacer par «...ième»), tous les nombres sont invariables.
J'ai beaucoup aimé la Bible, surtout la page deux cent (= la deux
centième page).
vingt, cent, mille, et, trait d'union, nombres,
chiffres...
|
2. Les traits d’union
On lie par un trait d'union
tous les adjectifs numéraux formant un nombre complexe (cette règle est nouvelle)
vingt-huit, quatre-vingt-deux, huitante-deux,
deux-cents, trois-cent-septante-huit, neuf-mille, six-mille trente-sept, cinquante-et-un,
cent-vingt-et-un mille-trois)
Écris
en lettres :
67...........................................................................................................................................
793........................................................................................................................................
7'021.....................................................................................................................................
9'654'862..............................................................................................................................
L’ancienne orthographe souvent encore en usage disait : trait d’union entre
17 et 99, sauf si il y a un « et »
Exemples : dix-huit, soixante-cinq, trois cent quarante-huit, trente et un, mille
deux cent nonante et un.
Voir fiche 14
Nom, pronom, substantif, propre, commun, abstrait,
concret, animé…
|
25…
|
Les
noms (= substantifs) renvoient aux différents êtres et objets du monde. Le nom
fait partie du premier élément de la phrase minimale.
Ses sous-catégories : Exemples
1.
Comptable / non comptable Une
pierre, deux pierres…/ de la farine
2.
Animé / inanimé Un chat / un pommier
3.
Humain / non humain Un athlète / un oiseau
4.
Concret / abstrait Un nageur / de la vitesse
5. Nom commun / nom
propre Une banlieue / Genève
Ses
propriétés :
1.- Masculin ou féminin 2.-
Singulier ou pluriel
Le nom désigne des choses, des
métiers, des actions, des lieux, des gens… Il est accompagné d’un déterminant
qui nous indique son genre (masculin/féminin) et son nombre (singulier/pluriel).
Les noms propres désignent des lieux
géographiques, des personnes et prennent une majuscule. Les autres se nomment les noms communs.
§ La
table, le boulanger, la pensée, le cheval, Pierre, Lausanne, un inconnu, des
bijoux, les gens…
§ Certains noms
masculins peuvent désigner aussi bien des hommes que des femmes (témoin; écrivain;
guide; ingénieur; juge; magistrat; médecin; peintre; professeur; auteur;
otage).
Sont masculins : aéronef, alvéole, amalgame, ambre, antidote,
antipode, antre, apogée, aréopage, armistice, asphalte, astérisque, augure,
chrysanthème, effluve, emblème, éphémère, équinoxe, hémisphère, ilote, jade,
obélisque, ovule, pétale, planisphère, sépale, tentacule, tubercule...
Sont féminins : acné, acoustique, alcôve, algèbre, anagramme, antichambre, atmosphère, autoroute, azalée, campanule, ébène, échappatoire, épitaphe, équivoque, escarre, icône, interview, nacre, oasis, orbite, oriflamme, réglisse...
Sont « mixtes » : un ou une après-midi, …
§
Gens :
Le
genre peut varier selon
la construction de la phrase. Quand gens est accompagné d'un adjectif placé après lui, il est masculin : les gens mal informés.
Sinon, il est féminin : les
bonnes gens
pluriel, noms, terminaisons, substantifs, x
|
En général, les
noms au pluriel se terminent par s
Exemples : les chalets, les
moutons, les pommes, …
§ .....................................................................................................................................................
Certains noms
prennent X au pluriel ; ils se
terminent par : - aux, - eaux, - eux (sauf : des bleus, des pneus).
§ .....................................................................................................................................................
§ .....................................................................................................................................................
Les noms en « ou »
suivent la règle générale (les fous, les clous, les
bisous...) sauf : les bijoux,
les cailloux, les choux, les genoux, les hiboux, les joujoux, les poux.
§ .....................................................................................................................................................
Remarque : Il existe un certain nombre de formes
très irrégulières : œil - yeux; ciel - cieux; aïeul - aïeux. Pour œuf -
œufs et bœuf - bœufs, le pluriel n'est
régulier qu'à l'écrit car à l'oral la distinction entre singulier et pluriel
est nette.
pluriel, noms, terminaisons, substantifs, propre, symboles,
abréviations, composé
|
Le pluriel des noms composés
·
Noms composés
s'écrivant en un seul mot : Le dernier élément prend seul la marque du pluriel :
des bonheurs, des portefeuilles...
Exceptions : mesdames, mesdemoiselles,
messieurs, messeigneurs, bonshommes, gentilshommes.
·
Deux noms en
apposition, un adjectif + un nom, deux adjectifs. Les deux mots prennent la marque du pluriel : les portes-fenêtres ; des rouges-gorges ;
des oiseaux-mouches ; des francs-tireurs ; des sourds-muets...
·
Nom complété d'un
autre nom : Le premier seul prend la marque du
pluriel : des chefs-d'œuvre ; des boutons-d'or ; des
pommes de terre ; des hôtels de ville ; un char à bancs, des chars à
bancs...
Exceptions : pot-au-feu, rez-de-chaussée...
sont invariables à cause le préposition.
·
Verbe + un
complément : Le nom seul varie, à moins que le sens ne
s'y oppose : un tire-ligne, des
tire-lignes…
Mais : un faire-part, des faire-part ; un gratte-papier,
des gratte-papier ; un porte-plume, des porte-plume ; un porte-clefs,
des porte-clefs ; un réveille-matin, des réveille-matin...
·
Attention : un pur-sang, des pur-sang, une
arrière-pensée, des arrière-pensées
·
Amours et orgues changent de genre
selon qu’ils sont au singulier ou au pluriel.
pluriel, noms, terminaisons, substantifs, propre, symboles,
abréviations,
|
Spécialités :
Abréviations
et symboles : Les symboles
mathématiques d'unités ne prennent pas la marque du pluriel : un km, des km... mais :
un kilogramme, des kilogrammes, un kilo, des kilos.
Noms
d'origine étrangère : un album, des albums , un zéro,
des zéros, un minimum, des minimums ou des minima, un solo, des solos ou des
soli, un box, des boxes.
Noms
sans singulier : agrès, annales, archives, arrhes, auspices,
dépens, doléances, environs, fastes, frais, moeurs, obsèques, prémices,
ténèbres, vêpres ; accordailles, broussailles, entrailles, épousailles,
fiançailles, funérailles, relevailles, représailles, retrouvailles, semailles...
Noms propres : les noms de certaines
familles illustres ou
princières : les Condés, les Capets, les Bourbons, les Stuarts… (mais l’invariabilité est aujourd’hui admise :
les Bourbon).
les noms qui ne désignent qu'une
seule et même personne : ici les
Joffre, les Fayolle, les Foch, les Pétain...
Remarque : Les
noms de marques restent invariables : acheter deux Renault, deux Peugeot ; boire trois Perrier...
-eur, -eurre, beurre, heure, peur, soeur, couleur ...
|
En
principe, on écrit -eur :
§
Un malheur, la peur, une
fleur, le coeur, la chaleur, le facteur, la raideur...
§ ...................................................................................................................................
§ ...................................................................................................................................
§ ...................................................................................................................................
Exceptions : le beurre, la demeure, l'heure, le babeurre (= petit
lait),
un
leurre (= tromperie)
§ ...................................................................................................................................
§ ...................................................................................................................................
Adjectif, accord, minuscule, groupe nominal, attribut
|
30…
|
1) L’adjectif est un mot qui caractérise, qualifie, précise un être,
un objet, une idée, un fait…. Il
s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il accompagne. Il appartient au groupe nominal.
·
L'adjectif caractérise le nom (il le qualifie, le
détermine…) : forme, couleur, qualité...
: La
belle pomme, le beau
pantalon, la gentille maîtresse, le gentil chien…
·
En général, la
place de l'adjectif dans la phrase est variable ; dans quelques cas,
cette place peut avoir pour conséquence un changement de sens : Un
homme grand - un grand homme // un certain succès - un
succès certain.
Ses catégories : 1) qualifiant : une équipe très faible 2) classifiant : une équipe nationale.
La cinquième équipe
Ses propriétés : 1) complément du nom : une pièce sombre 2) attribut : Les journées deviennent
sombres
Quelques
adjectifs ont des formes particulières au féminin ou au pluriel :
·
complet - complète / réel - réelle / sec - sèche / brun –
brune / breton – bretonne / beau - belle / spécial - spéciaux / final - finals
/ banal – banals / loyal – loyaux / des grand-mères, des grand-tantes (on
admet aussi des grands-mères, des grands-tantes)
Attention : les
adjectifs faisant référence à des noms
géographiques prennent une minuscule :
un Lausannois (= personne qui habite Lausanne) mais un monument lausannois. Un Parisien, mais
une baguette parisienne. Un Romain mais
un musée romain.
Remarque sur
demi : Une demi-heure, mais une heure et demie. // 3 fois et demie ! et jamais de pluriel (même remarque pour
mi et semi).
2) L’adjectif
attribut : il se
situe après un verbe attributif (= être,
sembler, paraître, demeurer, rester, devenir...) et donne une qualité au
sujet de ce verbe. L'adjectif et le nom sont donc séparés par un verbe.
·
Les grands écrivains sont vraiment très créatifs. La température me paraît
assez douce. Mes élèves semblent fatigués.
Dans
ces exemples, les mots créatifs, douce et fatigués sont attributs,
car ils qualifient les sujets des verbes d'état.
Voir aussi la fiche « Adjectifs
de couleur » (no 31)
Accord, adjectif, couleur, trait d’union, composé, nom
|
Des
yeux marron et des yeux bleus
1.
La règle générale
En principe, comme les autres
adjectifs, les adjectifs de couleur s'accordent avec le nom.
«Les
nuages sont bleus comme des concombres», écrivit le poète raté.
2.
Des exceptions viennent cependant
pimenter la règle.
·
Les adjectifs issus d’un nom : Quand
l'adjectif vient d'un nom (bronze, ivoire, lavande, marron, noisette,
orange, turquoise...), il ne s'accorde pas.
«Yeux
marron, yeux de cochon», fanfaronna le sanglier.
Exceptions
dans l'exception : fauve, rose, écarlate, mauve, incarnat
et pourpre
s'accordent.
>
Ses moufles orange s'accordaient parfaitement avec ses grands yeux roses.
·
Les adjectifs nuancés : Deux mots associés pour nuancer une
couleur restent invariables : Le hérisson a mis ses gants beurre
frais pour demander en mariage la hérissonne aux yeux bleu-vert. Mais : des
tissus bleu roi
Remarques : - On ajoute un trait d'union lorsqu'il s'agit de deux adjectifs de couleur.
Ex : bleu-noir.
- On écrit «des
billes rouge et noir», si chaque bille comporte du rouge et du noir. On
écrit «des billes rouges et noires», si certaines billes sont rouges
et d'autres noires.
Verbe, auxiliaire, temps, conjugaison, temps, composé,
infinitif, être, avoir, radical, formes, attributif
|
32…
|
Le verbe joue
dans la phrase un rôle central : il forme le noyau du groupe verbal et il a les mêmes valeurs de genre et de
nombre que le sujet. Le verbe fait partie du deuxième élément de la phrase
minimale.
Ses
sous-catégories :
1. Intransitif :
sans complément du verbe
2. Transitif direct :
avec complément du verbe nominal
3. Transitif
indirect : avec complément du verbe prépositionnel
4. Bitransitif :
Suivi de deux compléments, dont l’un, au moins, est introduit par une préposition
5. Attributif (=
d’état)
Exemples :
1.
Cette affaire périclite. / Il meurt
2.
Nous apprécions ce film.
3.
Nous partons
pour
la Grèce (= v. de mouvement).
4.
Je raconterai
cette histoire à Sophie.
5.
Être, sembler, avoir
l’air (de), devenir, demeurer, reste, paraître
Le verbe est le cœur de la phrase, le pivot de
la proposition. Il exprime l'action ou l'état du sujet et il varie selon la personne, le nombre, le temps (on parle
alors de conjugaison). Non conjugué, il est dit « à l’infinitif ».
Les
verbes sont classés en 3 groupes :
·
Une majorité des verbes a un infinitif
qui se termine en -er (parler, marcher). Ces verbes suivent, pour la plupart, le
modèle régulier du verbe chanter.
·
Un deuxième groupe est constitué des
verbes ayant un infinitif en -ir et le participe présent en -issant
(finir [finissant]). Ils se conjuguent régulièrement sur le modèle du verbe finir.
·
Un troisième groupe est constitué des
verbes en -oir et en -re ainsi que les verbes en -ir
dont le participe présent est en –ant (devoir, vendre, croire, naître, courir).
Leurs conjugaisons sont irrégulières, caractérisées notamment par les
variations des radicaux (tenir, tenons, tiendrai; savoir, savais, saurai, su).
Il existe deux verbes auxiliaires
: être et avoir.
L’auxiliaire sert à conjuguer les verbes aux temps composés.
Le radical du verbe porte le sens du
verbe.
Il est commun aux différentes formes que peut prendre le verbe. Certains verbes
ont un radical unique (lancer), alors
que d'autres en ont plusieurs (aller :
all- [vous allez], ir- [j'irais], v- [tu vas]).
Verbe, auxiliaire, temps, conjugaison, temps, composé,
infinitif, être, avoir, radical, formes
|
Présent,
imparfait, futur, passé simple, conditionnel (présent), subjonctif (présent)
Le présent exprime la
coïncidence entre ce que l'on dit et le moment où on le dit : En ce moment, il pleut. Il peut aussi
exprimer une action qui se répète ou se continue : Il pleut toujours ici, Il pleut depuis deux jours. Ou encore des
vérités générales : Les hommes sont
mortels.
L'imparfait permet de décrire
une action passée considérée dans sa durée ou dans son caractère répétitif et
non un fait ponctuel (Nous passions les
vacances d'été à la montagne). Il décrit aussi des personnes, des lieux
dans un récit au passé (L’homme était
grand et parlait fort)
Le
futur
situe l'action dans l'avenir (Je
passerai demain). Ses autres valeurs sont notamment celles du futur dit
historique (En 1905, sa vie prendra un
tour nouveau).
Le
passé simple,
qui n'est plus utilisé dans la langue orale contemporaine, exprime une action
révolue au moment où l'on parle (Il
mourut en 1778).
Le
conditionnel
(présent) qui présente des actions soumises à une condition.
Le
subjonctif
présente l'action comme virtuelle. Il
figure notamment dans des propositions subordonnées introduites par des verbes
exprimant la crainte, le doute, le souhait ou servant à donner un ordre, à
exprimer un désir, une volonté ou une éventualité : On craint qu'il ne pleuve. J'exige que l'on m'obéisse. Il se pourrait
qu'il vienne.
L'impératif est un mode qui sert
à l'expression de l'ordre (Tais-toi !
Parle ! Sortez ! Chante ! mangez !
Remarque : Les formes d’impératif terminées par
une voyelle (donne, pense, offre, cueille, va…), se prononcent et s’écrivent avec
un –s final quand ils sont
immédiatement suivis de « en » ou « y », et dans ce cas seulement. Vas-y ! Donnes-en ! Penses-y !
Offres-en !)
conjugaison, composés, passé, plus-que-parfait, antérieur,
verbes, participes, auxiliaire
|
Un
temps composé est formé de deux éléments
1) L'auxiliaire (être ou
avoir) 2) le
participe passé du verbe
j'ai perdu
Tu étais parti(e)
Pour former un temps composé, on ajoute le participe passé à l'auxiliaire
être ou avoir conjugué au temps simple
correspondant.
Chaque
temps composé correspond à un temps simple
Présent à Passé
composé
Imparfait à Plus-que-parfait
Passé
simple à Passé
antérieur
Futur
simple à Futur
antérieur
Conditionnel
présent à Conditionnel
passé
Subjonctif
présent à Subjonctif
passé
Subjonctif
imparfait à Subj. plus-que-parfait
Exemples :
Finir au passé composé à Auxiliaire
(avoir) au présent + finir au
participe passé : J'ai fini
Chanter au futur
antérieur
à Auxiliaire
(avoir) au futur + chanter
au participe passé : J'aurai chanté
Aller au passé antérieur à Auxiliaire
(être) au passé simple + aller au
participe passé : Ils furent allés*
* Remarque :
avec l’auxiliaire être, le participe passé s’accorde avec le sujet (voir fiche
no 94)
Avoir, aller, être, faire
|
AVOIR
|
ÊTRE
|
ALLER
|
FAIRE
|
|
Présent
|
J’ai,
tu as, il a, ns avons, vs avez, ils ont
|
Je
suis, tu es, il est, nous sommes, vs êtes, ils sont
|
Je
vais, tu vas, il va, nous allons, ils vont
|
Je
fais, tu fais, il fait, nous faisons, vous faites, ils font
|
Imparfait
|
J’avais,
il avait, ns avions, vs aviez
|
J’étais,
il était, ns étions, vs étiez
|
J’allais,
il allait
ns
allions, vs alliez
|
Je
faisais, il faisait, ns faisions, vs faisiez
|
Futur
|
J’aurai,
tu auras, ns aurons, ils auront
|
Je
serai, tu seras, ns serons, ils seront
|
J’irai,
tu iras, il ira, ns irons, ils iront
|
Je
ferai, tu feras, ns ferons, ils feront
|
Passé
simple
|
J’eus,
il eut, ns eûmes, ils eurent
|
Je
fus, il fut, ns fûmes, vs fûtes, ils furent
|
J’allai,
tu allas, ns allâmes, ils allèrent
|
Je
fis, tu fis, il fit, ns fîmes, ils firent
|
Conditionnel
prés.
|
J’aurais,
il aurait, ns aurions, ils auraient
|
Je
serais, il serait, ns serions, ils seraient
|
J’irais,
il irait, ns irions, ils iraient
|
Je
ferais, il ferait, ns ferions, ils feraient
|
Subj. Présent :
que…
|
J’aie,
tu aies, il ait, ns ayons, aient
|
Je
sois, il soit, soyons, soient
|
J’aille,
tu ailles, il aille, ns allions
|
Je
fasse, tu fasses, ns fassions, fassiez
|
Participe
passé
|
Eu,
eue…
|
Été
|
Allé,
allée…
|
Fait,
faite…
|
Participe
présent
|
Ayant
|
Étant
|
Allant
|
Faisant
|
Passé
composé :
|
J’ai
eu, ns avons eu, ils ont eu
|
J’ai
été, ns avons été, ils ont été
|
Je
suis allé, ns sommes allés
|
J’ai
fait, ns avons fait, ils ont fait
|
Savoir, pouvoir, vouloir, voir
|
SAVOIR
|
POUVOIR
|
VOULOIR
|
VOIR
|
|
Présent
|
Je
sais, tu sais, il sait, ns savons, ils savent
|
Je
peux, tu peux, il peut, ns pouvons, ils peuvent
|
Je
veux, tu veux, il,veut, ns voulons, ils veulent
|
Je
vois, tu vois, il voit, ns voyons, ils voient
|
Imparfait
|
Je
savais, il savait, ns savions, ils savaient
|
Je
pouvais, il pouvait, ns pouvions, il pouvaient
|
Je
voulais, il voulait, ns voulions, ils voulaient
|
Je
voyais, il voyait, ns voyions, vs voyiez, ils voyaient
|
Futur
|
Je
saurai, tu sauras, il saura, ns saurons, ils sauront
|
Je
pourrai, tu pourras, ns pourrons, ils pourront
|
Je
voudrai, il voudra, ns voudrons, ils voudront
|
Je
verrai, tu verras, ns verrons, ils verront
|
Passé
simple
|
Je
sus, il sut, ns sûmes, vs sûtes, ils surent
|
Je
pus, il put, ns pûmes, ils purent
|
Je
voulus, il voulut, ns voulûmes, ils voulurent
|
Je
vis, il vit, ns vîmes, vs vîtes, ils virent
|
Conditionnel
prés.
|
Je
saurais, il saurait, ns saurions, ils sauraient
|
Je
pourrais, il pourrait, ns pourrions, ils pourraient
|
Je
voudrais, il voudrait, ns voudrions, ils voudraient
|
Je
verrais, tu verrais, ns verrions, ils verraient
|
Subj. Présent :
que…
|
Je
sache, il sache, ns sachions, ils sachent
|
Je
puisse, il puisse, ns puissions, ils puissent
|
Je
veuille, il veuille, ns voulions, vous vouliez, ils veuillent
|
Je
voie, tu voies, ns voyions, vs voyiez, ils voient
|
Participe
passé
|
Su,
sue…
|
Pu,
pue…
|
Voulu,
voulue…
|
Vu,
vue…
|
Participe
présent
|
Sachant
|
pouvant
|
Voulant
|
voyant
|
Passé
composé :
|
J’ai
su, ns avons su
|
J’ai
pu, ns avons pu
|
J’ai
voulu, ns avons voulu
|
J’ai
vu, ns avons vu
|
Venir, mettre, trouver, prendre
|
VENIR
|
PRENDRE
|
METTRE
|
TROUVER
|
|
Présent
|
Je
viens, il vient, ns venons, ils viennent
|
Je
prends, il prend, ns prenons, ils prennent
|
Je
mets, il met, ns mettons, ils mettent
|
Je
trouve, tu trouves, il trouve, ns trouvons, ils trouvent
|
Imparfait
|
Je
venais, il venait, ns venions, ils venaient
|
Je
prenais, il prenait, ns prenions, ils prenaient
|
Je
mettais, il mettait, ns mettions, ils mettaient
|
Je
trouvais, il trouvait, ne trouvions, ils trouvaient
|
Futur
|
Je
viendrai, il viendra, ns viendrons, ils viendront
|
Je prendrai, il prendra, ns prendrons,
ils prendront
|
Je
mettrai, il mettra, ns mettrons, ils mettront
|
Je
trouverai, il trouvera, ns trouverons, ils trouveront
|
Passé
simple
|
Je
vins, il vint, ns vîmes, vs vîntes, ils vinrent
|
Je
pris, il prit, ns prîmes, vs prîtes, ils prirent
|
Je
mis, il mit, ns mîmes, vs mîtes, ils mirent
|
Je
trouvai, tu trouvas, il trouva, ns trouvâmes, vs trouvâtes, ils trouvèrent
|
Conditionnel
prés.
|
Je
viendrais, il viendrait, ns viendrions, ils viendraient
|
Je
prendrais, il prendrait, ns prendrions, ils prendraient
|
Je mettrais il mettrait, ns
mettrions, ils mettraient
|
Je trouverais, il trouverait, ns
trouverions, ils trouveraient
|
Subj. Présent :
que…
|
Je
vienne, tu viennes, ns venions, ils viennent
|
Je prenne, tu prennes, ns prenions,
ils prennent
|
Je
mette, tu mettes, ns mettions, ils mettent
|
Je
trouve, tu trouves, ns trouvions, ils trouvent
|
Participe
passé
|
Venu,
venue…
|
Pris,
prise…
|
Mis,
mise…
|
Trouvé,
trouvée…
|
Participe
présent
|
Venant
|
Prenant
|
Mettant
|
Trouvant
|
Passé
composé :
|
Je
suis venu, ns sommes venus
|
J’ai
pris, ns avons pris
|
J’ai
mis, ns avons mis
|
J’ai
trouvé, ns avons trouvé
|
Accord, verbe, sujet, GNS, c’est, ce sont, la plupart,
qui, que,
|
38…
|
Règle générale : le verbe s’accorde avec son sujet (le GNS). Pour
trouver le sujet d’un verbe, on pose la question « Qui est-ce qui … (+ verbe) »
Exemple : Les enfants marchai……… plus
vite alors que la nuit tombai……….
Repérer le(s) verbe(s) : marchai…
et tombai…
a)
Poser la question : qui est-ce qui + marchai… ? Réponse : les enfants
b)
Les enfants à
ils à
verbe marcher, imparfait, ils
à ils marchaient
c)
Poser la question : qui est-ce qui + tombai… ? Réponse : la nuit
d) La nuit à
elle à
verbe tomber, imparfait, elle
à elle tombait
Cas
particuliers :
·
Doubles
sujets :
deux sujets singuliers = un sujet pluriel : Pierre et Paul partiront à ils partiront.
Paul
et moi à nous
partirons. Paul et
toi à
vous partirez.
·
Dans une phrase introduite par qui : Le pronom relatif « qui » est toujours le sujet d'un
verbe et représente un mot placé avant lui. Donc pour accorder le verbe d'une
proposition introduite par « qui », il faut chercher le sujet dans la proposition qui précède : on voyait un vieillard qui suivait deux enfants...
c'est moi qui venais
le premier... c'est toi qui
marches devant...
·
Dans une phrase introduite par que, le sujet est à chercher après : on voyait un vieillard que
suivaient deux enfants...
·
Lorsque la plupart est accompagné d'un complément, le verbe s'accorde avec
ce complément ; sinon, le verbe est sensé être au pluriel : la plupart de mes livres sont
reliés... La plupart du temps se passait
en bavardages... La plupart partent en vacances...
Accord, verbe, sujet, GNS, la multitude, la foule, une
poignée, la majorité, collectif, tas…
|
Le verbe a pour sujet un nom collectif
Lorsque le verbe a pour sujet un nom collectif singulier accompagné de
son complément, le verbe se met au
singulier ou au pluriel selon le sens. Ce cas s’observe pour les noms en -aine (dizaine, centaine…) ou pour des noms tels que tas, foule, multitude,
infinité, majorité, poignée…- La
multitude des couleurs donnait un air de fête à l’assemblée. (C’est la multitude qui donne un air de
fête).
- Une
foule de questions lui venaient à l’esprit. (Ce sont les questions qui viennent à l’esprit).
- Une
dizaine de femmes en colère criaient des slogans incompréhensibles.
Parfois,
on a le choix : Une multitude d’insectes ont envahi la prairie (ou a
envahi) / Une dizaine de personnes se trouvait près du magasin (ou se
trouvaient).
L’accord se fera avec le complément si le nom collectif est pris au sens figuré ou s’il est employé sans
déterminant.
- Un tas d’idées
intéressantes
ont surgi lors de la réunion. (tas
est pris au sens figuré, le
verbe s’accorde donc avec le complément pluriel idées).
- Un tas de
briques empêchait
les voitures de passer (un tas est
ici au sens propre, le verbe s’accorde avec le nom collectif un tas).
- Nombre de
questions
ont trouvé réponse au cours de la réunion. (nombre n’est suivi d’aucun déterminant, le verbe s’accorde donc
avec le complément pluriel questions).
Accord, verbe, sujet, GNS, beaucoup, les deux tiers, la
moitié, moins de, plus d’un…
|
Le verbe a pour sujet un nom introduit par
une locution indéfinie
- Beaucoup
de persévérance sera nécessaire pour mener à bien cette tâche. (le
verbe s’accorde avec le nom persévérance
déterminé par beaucoup).
- Beaucoup
de points sont à l’ordre du jour de la réunion. (le verbe s’accorde
avec le nom points déterminé par
beaucoup).
Le sujet contient une indication de nombre
Quand le sujet est un nom de fraction suivi d’un complément, le verbe
s’accorde généralement avec ce nom.- Nous
espérons que les deux tiers de la salle au moins seront remplis. (le verbe s’accorde avec le nom de
fraction les deux tiers).
- La moitié des Français a
répondu oui au référendum. (le verbe
s’accorde avec le nom de fraction la moitié).
Exceptions : L’accord avec le complément est
parfois possible.
- La
moitié des Français ne sont pas favorables à ce mouvement de
protestation.
- Plus d’un a obtenu
gain de cause / Moins de deux
mois suffiront pour le projet.
Adverbes, temps, quantité, lieu, manière, invariable, modificateur,
modalisateur
|
41…
|
L'adverbe est
un mot invariable (sauf tout).
Il s’ajoute à un énoncé, à la phrase, à certains constituants de la phrase pour
en préciser ou en modifier le sens ; l'adverbe ne modifie pas un nom:
o
ils sont restés debout...
o
nous partirons ensemble...
L’adverbe peut amener des informations
liées :
·
au temps : ici, quelquefois,
parfois, sitôt, bientôt, aussitôt, tantôt, tard, dernièrement, immédiatement,
tout de suite, d’antan, naguère et jadis :
·
au
lieu : Y (est pronom adverbial
lorsqu'il signifie dans cet endroit-là : je vais y aller) ; ci-dessus, ci-dessous, ci-devant,
là-dessus, là-haut, ci-joint, ci-inclus, ci-gît...
·
à
la manière : bien, comme, mal, volontiers, nouvellement,
singulièrement, prudemment... précisément grièvement, obscurément,
expressément...
·
à
la quantité : quasi,
davantage, plus, moins
S’il
fait partie de la Phrase P, il est :
a. Complément de
phrase
b. Complément du
verbe (circonstanciel)
c. Modificateur :
dans le groupe verbal / dans le groupe adjectival / dans le déterminant quantifiant
/ d’adverbe ou de préposition
S’il ne fait pas partie de la Phrase
P, il renvoie à
l’énonciation ou à l’organisation du texte ; il est :
a.
Modalisateur
b. Organisateur (ou
connecteur)
Aujourd’hui, Marie invite ses amis.
Nous resterons ici.
Paul avait beaucoup écrit / Paul est très déçu / Il a reçu trop de demandes / Ce
film passe très
probablement en V.O. / Elle est juste derrière la maison.
Nous resterons probablement ici.
Paul a reçu peu de courrier. Pourtant il avait beaucoup
écrit.
Adverbes,
-ement, adjectif
|
Poliment, évidemment, assidûment…
En partant de l'adjectif à l'origine de l'adverbe, on repère quelques
règles générales (et leurs inévitables exceptions). J
|
On regarde la terminaison de l’adjectif
d’origine
On ajoute «- mment» pour obtenir l'adverbe : Évident...
évidemment. Constant... constamment.
§ Si l’adjectif se termine par «ent»,
l’adverbe se terminera par -emment
§ Si l’adjectif se termine par «ant»,
l’adverbe se terminera par -amment
«Habille-toi décemment !» dit le poisson rouge à sa femme.
« Tu
es constamment en retard ! Ça
ne peut plus durer ».
§ Attention à : sciemment, précipitamment,
nuitamment, notamment…
Adverbes, -ement
|
§ Si l’adjectif se termine par une consonne, on forme l’adverbe avec le féminin
On ajoute «- ment»
à son féminin : Certain... certaine... certainement. Généreux... généreuse...
généreusement.
Parle-moi franchement Thérèse : as-tu encore acheté un vison
?»
Parfois, une lettre est éliminée ou un accent est ajouté :
Gentil... gentiment ; profond... profonde... profondément.
§ Si l’adjectif se termine par une voyelle, on forme l’adverbe avec le masculin.
On lui
ajoute «- ment» : Instantané...
instantanément. Absolu... absolument
«Il ne m'a quasiment rien coûté !» répondit ingénument Thérèse.
Gai... gaiement
(gaîment), fou... follement, impuni... impunément, etc.
pronom, déplacement, pronominalisation, groupe nominal,
répétition, accord,
|
44…
|
A la place d'un groupe nominal (GN), on peut trouver un
pronom (=
mot mis à la place d'un nom)
La
table
est nettoyée à Elle est nettoyée
Ce
fils
grandit à Celui-ci grandit
Ses manières ne sont pas très
correctes à Les siennes ne sont pas très
correctes
Les enfants sont fatigués à Ils dorment
Les
enfants
sont arrivés à Anouk les a accueillis
Les enfants se sont réunis à Anouk a chanté pour eux
La conteuse a raconté une histoire aux enfants à La conteuse leur a raconté une histoire
J'ai donné cette pomme
à mon frère à Je la lui ai donnée
Une pronominalisation se caractérise par une
opération de remplacement et parfois par une opération de déplacement.
ALINE TAQUINE AUSSI MON CHAT
ELLE LE TAQUINE AUSSI
On utilise principalement la pronominalisation pour
éviter les répétitions.
Attention : La pronominalisation engendre souvent
d'autres transformations (accord des participes passés par exemple – voir fiches 92 et suivantes)
Y, EN, pronoms
|
Y : Y représente en général des choses, des notions
abstraites (ville, pays, ...). Y remplace un groupe nominal précédé de
la préposition à, en (un G prép)
·
Il va
en Chine tous les ans. - Il y va
tous les ans.
·
Il
pense partir à Paris. - Il y pense.
·
……………………………………..
Avec certains verbes comme penser, songer à, se fier à, s'intéresser à
- on emploie Y :
·
Je me
fie à mon bon sens – Je m’y fie
·
Il
songe à ses prochaines vacances. - Il y songe
EN :
En remplace en général un groupe nominal précédé de la
préposition de.
·
Elle
parle des ses vacances à Bornéo. - Elle en parle.
·
Il
renvient de la guerre. - Il en revient.
En peut remplacer une quantité exprimée par du,
de, de la, de l', des.
·
Il a
une envie de pâtes. - Il en a envie.
En indique une quantité :
·
Combien
de livres avez-vous? J'en ai 18.
·
J'ai
deux sœurs. Moi j'en ai quatre.
préposition, à, de, en, jusqu', sans, par, pour, sur,
vers, sans, avec...
|
La préposition, ou locution
prépositionnelle, est un mot invariable qui sert à accrocher un groupe du nom à
un verbe, à un autre mot, à une phrase.
Elle sert à
introduire un mot ou un groupe de mots et en fait un complément.
Exemples :
je pars en vacances ; il mange à la cantine ; Raul revient de la piscine…
Ses
propriétés : Exemples
1.
Introduit un nom
2.
Introduit un adverbe
3.
Introduit un adjectif
4.
Introduit un groupe prépositionnel
5.
Introduit une phrase enchâssée avec verbe conjugué
6.
Introduit une phrase enchâssée avec verbe à l’infinitif
À
l’aide d’un clou.
Depuis
longtemps.
Rien de pareil.
Pour dans deux semaines
Sans que nous arrivions à l’atteindre.
Avant
d’être libre.
Principales prépositions : à, après, attendu , avant , avec , chez , concernant , contre , dans , de , depuis , derrière , dès , devant , durant , en , entre , envers, excepté, hormis , hors , jusque , malgré , moyennant , outre , par , parmi , passé , pendant , plein , pour , près , proche , sans , sauf , selon , sous, suivant , supposé , sur , touchant, vers , vu…
Principales
locutions prépositives : à cause de, afin de, à force de, à l’égard de, à moins de, à travers, au bas de, au haut de, au lieu de, au milieu de, au prix de, auprès de, autour de, avant de, d’après, de façon à, de peur de, du côté de, en bas de, en face de, en plus de, face à, faute de, frâce à, hors de, jusqu’à, jusque dans, loin de, lors de, par-dessous, par-dessus, près de, proche de, quant à, quitte à, vis-à-vis de…
Remarque
: Il ne faut pas apprendre cette liste
par coeur, mais simplement la lire en entier chaque fois que l'on rencontre un
de ces mots.
Connecteurs, mots de liaison, mots outils, préposition,
argumentatif, syllogisme, logique
|
47…
|
Les connecteurs sont des mots de liaison. Ils sont aussi appelés mots charnières ou bien encore mots outils. Leur but est de relier les propositions, les phrases ou les paragraphes
d'un texte.
Ils servent à situer les événements,
les personnages et les objets dans le temps (chronologie) et dans l'espace et
jouent un rôle clé dans la cohérence (logique) et la progression du texte.
Ils
mettent l'accent sur le raisonnement qui sous-tend un paragraphe ou un texte.
Ils sont indispensables dans un texte argumentatif, explicatif ou démonstratif.
Ils structurent aussi les
raisonnements mathématiques, marquent la progression logique ou
chronologique : d'abord, ensuite, enfin, d'une part, d'autre part, en
effet, de plus, en outre, si... alors,
donc, cependant, pourtant, néanmoins, par contre, en revanche, mais, or, donc,
en bref, en définitive, en conclusion, enfin, tantôt.
Le syllogisme,
raisonnement qui part de deux propositions pour en déduire une troisième, et la
charade utilisent explicitement ou implicitement les connecteurs logiques.
a)
Les appartements bon marché sont rares
b) Or, les appartements rares sont chers
c) Donc les appartements bon marché sont
chers J
L'ensemble
des connecteurs comprend différentes classes de mots invariables :
adverbes, conjonctions de coordination (mais
ou et donc or ni car), conjonctions de subordination.
Quelques
usages de ces mots de liaison
INTRODUCTION : D’abord,
En premier lieu… ADDITION : Aussi,
De même, De plus, Encore, Et, Également… ÉNUMÉRATION : D'abord, Enfin, Ensuite… LIAISON,
TRANSITION : Bref, D'ailleurs, Donc, Ensuite, En somme, En outre, Or, Par ailleurs,
Puis... EXPLICATION : Car,
C'est-à-dire , En effet, Effectivement, Étant donné que, Puisque... ILLUSTRATION
: Entre autres, Notamment, Par exemple... OPPOSITION : Au contraire, Mais, Néanmoins, Par contre,
Pourtant, Quoique, Toutefois... CONSÉQUENCE : Alors, Ainsi, C'est pourquoi, D'où, Dans ces conditions, De sorte que,
Donc, En conséquence, Par conséquent… CONCLUSION : Ainsi, Étant donné, Puisque… Voir liste sur la fiche suivante
Connecteurs, mots de liaison, mots outils, conjonction,
argumentatif, préposition
|
Liste
Afin de,
Ailleurs
Ainsi
Alors
Après
Assez
Au-dessous
Aujourd'hui
Auparavant
Auprès
Aussi
Aussitôt
Autant
Autour
Autrefois
Autrement
Avant
Avec
Beaucoup
Bien
Bientôt
Car
Ceci
Cela
Cependant
Certes
Chez
Comme
D'abord
Ailleurs
Ainsi
Alors
Après
Assez
Au-dessous
Aujourd'hui
Auparavant
Auprès
Aussi
Aussitôt
Autant
Autour
Autrefois
Autrement
Avant
Avec
Beaucoup
Bien
Bientôt
Car
Ceci
Cela
Cependant
Certes
Chez
Comme
D'abord
Dans
Davantage
Dedans
Dehors
Déjà
Demain
Depuis
Dès lors
Dès que
Désormais
Dessous
Devant
Donc
Dont
Dorénavant
Durant
Encore
Ensuite
Entre
Envers
Et
Exprès
Guère
Davantage
Dedans
Dehors
Déjà
Demain
Depuis
Dès lors
Dès que
Désormais
Dessous
Devant
Donc
Dont
Dorénavant
Durant
Encore
Ensuite
Entre
Envers
Et
Exprès
Guère
Gré
Hélas
Hier
Hors
Ici
Jamais
Là-bas
Hélas
Hier
Hors
Ici
Jamais
Là-bas
Loin
Longtemps
Lorsque
Maintenant
Mais
Malgré
Mieux
Moins
Naguère
Néanmoins
Ni
Non
Ou
Or
Par
Parce que
Par-dessus
Parfois
Parmi
Pendant
Peu
Plus
Plusieurs
Plutôt
Pour
Pourquoi
Pourtant
Près
Presque
Puis
Quand
Quelquefois
Longtemps
Lorsque
Maintenant
Mais
Malgré
Mieux
Moins
Naguère
Néanmoins
Ni
Non
Ou
Or
Par
Parce que
Par-dessus
Parfois
Parmi
Pendant
Peu
Plus
Plusieurs
Plutôt
Pour
Pourquoi
Pourtant
Près
Presque
Puis
Quand
Quelquefois
Quoi
Quoique
Sans
Sauf
Selon
Seulement
Sinon
Sitôt
Soudain
Sous
Souvent
Surtout
Tant
Tant mieux
Tantôt
Tant pis
Tard
Tôt
Toujours
Toutefois
Travers (à, de, en)
Très
Trop
Vers
Voici
Voilà
Volontiers
Vraiment
Quoique
Sans
Sauf
Selon
Seulement
Sinon
Sitôt
Soudain
Sous
Souvent
Surtout
Tant
Tant mieux
Tantôt
Tant pis
Tard
Tôt
Toujours
Toutefois
Travers (à, de, en)
Très
Trop
Vers
Voici
Voilà
Volontiers
Vraiment
Interjections, oh, ah, onomatopées, zut, ouf…
|
L’interjection
est
un mot qui exprime ou renforce une exclamation ; elle peut être utiliséets
seulets. Elle manifeste une attitude ou une réaction affective du locuteur
(surprise, indignation ... ) ; on l’utilise aussi pour marquer certains
actes (appeler, se moquer ... ) ou pour évoquer des bruits (onomatopées : plouf vlan, cocorico, hi-han, etc.).
Ah! (sentiment vif de plaisir, admiration, douleur,
etc. ou insistance, rappel)
Aïe! (douleur physique, contrariété)
Bah! (indifférence, insouciance)
Bof! (indifférence, lassitude)
Aïe! (douleur physique, contrariété)
Bah! (indifférence, insouciance)
Bof! (indifférence, lassitude)
Eh (la
surprise)
Fi! (dédain)
Ha! (souvent redoublée: rire)
Hé! Hé! (appréciation ou moquerie)
Hé!, Hep!, Ho! Holà! Ohé (interpellation)
Hein! ou Hein ? (surprise, étonnement, question)
Hé là! (mise en garde)
Hélas! (plainte, regret)
Hello! (salut, interpellation)
Heu! ou Euh! (souvent redoublée: embarras, doute)
Hi! (répétée: rire)
Ho! (étonnement ou indignation)
Hop! Hop là! Houp! (pour stimuler, faire sauter par jeu)
Hou! (pour railler, faire honte ou pour faire peur)
Hourra! (enthousiasme, acclamation)
Hue! (pour faire avancer un cheval)
Hum! Hem! (doute, réticence)
Oh! (surprise, admiration, emphase)
Ouille! ou Ouïe (douleur physique)
Ô! (pour invoquer: ô ciel! ô mon Dieu!)
Ouf! (soulagement)
Peuh! (indifférence, dédain)
Pff(t), Pfut! (indifférence, mépris)
Pouah! (dégoût)
Psitt! Pst! (pour appeler, attirer l'attention)
Youp! (pour encourager un mouvement)
Youpi! (joie)
Zou! (pour encourager un mouvement vif)
Zut! (mécontentement, déplaisir)
Fi! (dédain)
Ha! (souvent redoublée: rire)
Hé! Hé! (appréciation ou moquerie)
Hé!, Hep!, Ho! Holà! Ohé (interpellation)
Hein! ou Hein ? (surprise, étonnement, question)
Hé là! (mise en garde)
Hélas! (plainte, regret)
Hello! (salut, interpellation)
Heu! ou Euh! (souvent redoublée: embarras, doute)
Hi! (répétée: rire)
Ho! (étonnement ou indignation)
Hop! Hop là! Houp! (pour stimuler, faire sauter par jeu)
Hou! (pour railler, faire honte ou pour faire peur)
Hourra! (enthousiasme, acclamation)
Hue! (pour faire avancer un cheval)
Hum! Hem! (doute, réticence)
Oh! (surprise, admiration, emphase)
Ouille! ou Ouïe (douleur physique)
Ô! (pour invoquer: ô ciel! ô mon Dieu!)
Ouf! (soulagement)
Peuh! (indifférence, dédain)
Pff(t), Pfut! (indifférence, mépris)
Pouah! (dégoût)
Psitt! Pst! (pour appeler, attirer l'attention)
Youp! (pour encourager un mouvement)
Youpi! (joie)
Zou! (pour encourager un mouvement vif)
Zut! (mécontentement, déplaisir)
et toutes les onomatopées dont l'orthographe
est relativement libre...
accent, grave, circonflexe, aigu, tréma
|
50…
|
Il existe 4
sortes d'accents :
§ L'accent aigu : l'été,
la dictée, répété, ….............................. Symbole phonétique :
/e/
§ L'accent grave : la mère,
la règle, auprès,/
§ L'accent circonflexe : la fête,
le crâne, le rôti, …
§ Le tréma : égoïsme, canoë,
naïf, …
1. Les mots suivants ne prennent pas
d'accent (liste
non exhaustive J) :
§ On ne met pas d’accent devant
une double consonne (blesser, belle, coefficient, couette, dessécher, effroi, terre), devant un «z», un «x», ou une consonne qui finit un mot (sec, pied, examen, muret,
bref...).
Exceptions : châsse, châssis …
§ appas (= attraits), bateau, Benelux, boiter, boiteux, ça (de cela), chalet, chapeau, chapitre, cime, cote (de coter),
coteau, credo, cru (vin), cru (de croire), cyclone,
dessablement, dessaisir, desservir, diesel, diffamer, drainer, drolatique,
express, faine, fantomatique, fibrome, futaie, futaille, gaiement, gaine, genet
(cheval), gnome, goitre, gracier, gracieux, gracile, hache, haler (tirer),
havre, indu, infamant, infamie, jeun (à), jeune (de jeunesse), manne
(nourriture), mat (terne, échecs), moelle, moelleux, moellon, Nigeria, paturon,
psychiatre, racler, ratisser, receler, reclus, repartie (réponse), retable,
revolver, roder (user), ru, ruche, sur (aigre), surir, symptomatique, syndrome,
tache (souillure), tatillon, Venezuela, Vietnam, vilenie, zone...
accent, aigu, céleri
|
2. L’accent aigu « ´ »
§ L’accent
aigu ne se met que sur la voyelle e.
Il
indique un son fermé.
Symbole phonétique : /e/
Symbole phonétique : /e/
o
Agréer,
aléa, allégresse, café, crépi, distinguée, extrémité, féerie, goéland, irrécouvrable,
irrémédiable, mémento, pécher (faillir), pléiade, poésie, réfréner,
réglementer, sécréter, séquoia, spécimen, ténacité, vénézuélien (mais Venezuela)...
........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
Cas particuliers :
Ø Il
se prononce mais ne s'écrit pas dans : assener, cuillerée, gangrener, pedigree, receler, repartie, revolver... (voir
aussi fiche 52)
Remarque :
Malgré
la prononciation, l'accent est aigu dans : allégement, céleri,
empiétement, événement, médecin, réglementation, sécréter...
accent, grave, circonflexe, aigu, tréma, à, çà, là,
deçà, delà, holà, voilà, déjà, où
|
3.
L’accent grave « ` »
L'accent grave ne peut se mettre que sur le a
et le u pour
éviter la confusion entre deux mots, et sur le e. Symbole
phonétique : /E/
(voir aussi fiche 55)
§
Sur le a et
le u :
Il
ne change pas la prononciation.
o
à = préposition, à distinguer de a
= forme du verbe avoir (il a)
o
çà = adverbe (çà et là = ici), à
distinguer de ça = pronom (cela)
o
là = adverbe (je ne suis pas là), à distinguer de la =
déterminant ou pronom
o deçà,
delà, holà, voilà
o déjà
o
où = pronom relatif
ou adverbe, à distinguer de ou = conjonction de coordination
§
Sur le «e»,
il indique un son ouvert. On le trouve souvent :
o
Avant une syllabe avec un «e» muet : Le pèlerin austère
achève le thème de son frère.
o Avant
le «s» final d'un mot : Abcès, après,
dès, près, exprès, auprès, procès, excès, congrès, progrès, succès, très...
accent, circonflexe, allô, dégât, arôme, forêt
|
4. L’accent circonflexe « ^ »
§ Il
marque un allongement du son, en voie de disparition (rôle, pâle, frêle...),
ou le souvenir d'un «s» ancestral (forêt... forestier, hôpital... hospitalier,
etc.).
§ L'accent
circonflexe peut se placer sur toutes les voyelles sauf le y.
o noirâtre,
tempête,
abîme, dôme, flûte...
§ Il
indique souvent la disparition d'un e ou, plus souvent, d'un s :
o
âge s'écrivait autrefois eage ; tête s'écrivait
autrefois teste ;
o
forêt, forestier ; vêtement,
vestimentaire ;
o
hôpital, hospitalier ; fenêtre,
défenestrer.
§ Il
coiffe les voyelles de certains mots afin d'éviter une confusion :
o
la tâche (travail) à
distinguer de la tache (salissure) ;
o
crû (participe passé de croître) à distinguer
de cru (verbe croire et adjectif) ;
o
mûr (adjectif) à distinguer de mur
(nom) ;
o
sûr (adjectif = certain) à distinguer de sur
(préposition ou adjectif signifiant aigre) ;
o
la côte (d’une mer, ou l’os) à
distinguer de la cote (dimension sur un plan)
Fautes d’accent fréquentes
§ Avec accent : aîné, allô, l’arôme, le bâillon, le dégât, flâner,
la grâce, le pôle...
§ Sans accent : l’aromate, l’atome, le chapitre, déjeuner, l’égout, gracier, polaire
accent, grave, circonflexe, aigu, tréma
|
5. Le tréma « ¨ »
Il
sépare la prononciation de deux voyelles qui formeraient, sinon, un seul son.
On le place sur la seconde voyelle.
Le
tréma est un signe que l'on place au-dessus des voyelles e,
i, u, pour indiquer que la voyelle qui les précède
immédiatement doit être prononcée séparément.
o
Aiguë, l’ambiguïté, égoïste, haïr, l’héroïne,
naïf, l’ouïe, la paranoïa...
§
Sur le e
de :
- aiguë, ambiguë,
exiguë, contiguë, ciguë, canoë, Israël, Noël...
mais :
goéland, goélette, goémon, moelle, poêle, poème, poésie, israélien...
Remarque :
Le ë
n'est pas prononcé dans : Mme de Staël, Saint-Saëns.
§
Sur le i de :
- L’ambiguïté,
l’exiguïté, l’aïeul, la faïence, égoïste, haïr, le maïs,l’ ouïe, inouï,
coïncider, ...
mais :
coincer, Saigon, séquoia, Hanoi, oui, un ouistiti, éblouir...
§
Sur le u de : Saül, Esaü, capharnaüm.
Aigu, grave, accent, …
|
Quand mettre un accent sur le E ?
Marche
à suivre :
1.
Contrôler : Avant la
lettre x, ou avant une consonne double (FF, LL, MM, NN, PP, RR, TT, SS, …), jamais d'accent : examen,
exact, essayer, dette, tourelle, benne, flemme, fesse, exiger, fillette,
message…
2.
Décomposer le mot en syllabes (voir fiche no 3)
3.
Observer : si, dans la
syllabe contenant le E, il est suivi
d'une consonne (= le E est à
l’intérieur de la syllabe), on n'ajoute
pas d'accent :
·
espace à es-pa-ce ;
dessin à des-sin ;
dessert à des-sert ; rester à res-ter ;
percer à per-cer ;
pied à pied…
Si le E est seul (= le E est en fin de syllabe), il prend un accent :
·
désert à dé-sert ;
à mè-re à mère; frè-re à frère …
·
é quand la syllabe
suivante est sonore ; appétit à ap-pé-tit ; élément à
é-lé-ment
·
è quand la syllabe
suivante est muette : pièce à piè-ce ;
·
Exemples mixtes : sé-vè-re, é-ta-gè-re…
Ce sont les
cas principaux.
Cédille,
gue, ge, ç
|
La cédille se place sous la
lettre c uniquement devant les voyelles a, o et u
(pour former le son /se/.)
o façon, façade, il plaçait, balançoire, déçu,
Exception : douceâtre.
Les graphèmes « ge »
et « gue »
·
Pour
former le son [Ze], on met un e après le g seulement devant les
voyelles a, o et u :
o bougeons,
bourgeons, bourgeois, plongeon, pigeon...
·
Pour
former le son [ge], on ne met un u derrière le g que
devant e et i :
o langue, mais
langage
o tanguer, mais
tangage
Exceptions : Les verbes en guer conservent le u : il me fatiguait, nous
distinguons...
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